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Un responsable des femmes catholique en Angola met en avant la mission et le rôle des femmes dans l'Église et la société

La Coordinatrice nationale de l'Association pour la Promotion des Femmes dans l'Église catholique en Angola (PROMAICA) a souligné le rôle « crucial » des femmes dans l'Église et la société, un rôle à favoriser.

Dans une interview accordée à ACI Africa le vendredi 14 mars, Julieta Araújo a réfléchi sur le mois de mars dédié aux femmes angolaises, mettant en avant leur rôle dans la transmission de la foi.

« En ce mois de mars, nous, les femmes, reconnaissons les réalisations et les moments où d'autres femmes nous ont inspirées à travers l'histoire, en travaillant dur pour que nous soyons aujourd'hui plus conscientes de qui nous sommes », a déclaré Araújo.

Elle a ajouté : « Les femmes ont un rôle crucial dans la transmission de la foi, étant responsables de la catéchèse et de l'évangélisation au sein des communautés. Elles agissent comme guides pour d'autres femmes et jeunes, partageant leur savoir religieux et social. »

La Coordinatrice de PROMAICA a reconnu le rôle des femmes parmi les ministres extraordinaires de la Sainte Communion, un ministère qui permet une plus grande participation aux célébrations liturgiques.

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Elle a également noté le rôle actif des femmes dans la construction de l'Église, tant dans sa structure physique que dans la formation spirituelle des communautés.

« Les femmes s'engagent dans des initiatives sociales, favorisent l'éducation religieuse et renforcent la solidarité chrétienne. Elles contribuent à bâtir des foyers fondés sur les valeurs chrétiennes, promouvant ainsi une société plus juste et digne », a affirmé Araújo.

La leader catholique a également salué la présence croissante des femmes dans les postes de responsabilité en Angola, notamment parmi les gouverneurs provinciaux, les administrateurs municipaux et communautaires, les ministres, les membres de l'Assemblée nationale, les directeurs d'institutions publiques et privées, et les entrepreneures de premier plan dans les secteurs clés de l'économie du pays.

Elle a insisté sur la nécessité de favoriser l'entrepreneuriat féminin, de renforcer l'indépendance financière des femmes et l'économie familiale, de développer des programmes éducatifs et de formation pour donner davantage de femmes accès au marché du travail, d'encourager l'agriculture durable pour améliorer la sécurité alimentaire dans les communautés et de participer activement à la lutte pour l'égalité des genres.

« Les femmes travaillent pour renforcer l'unité entre elles, encourageant le soutien mutuel au sein de l'Église et de la société, ainsi que s'engager dans des activités productives visant à améliorer la qualité de vie des familles et des communautés », a déclaré Araújo.

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Elle a également reconnu les défis auxquels les femmes angolaises sont confrontées dans l'Église, comme le manque de reconnaissance et d'appréciation des femmes dans la structure ecclésiale, la représentation limitée dans les rôles de leadership et les décisions pastorales.

La leader des femmes a souligné la nécessité de renforcer la formation théologique et pastorale des femmes pour permettre une plus grande participation à l'évangélisation et aux activités missionnaires.

Elle a également insisté sur la nécessité d'élargir la présence féminine dans les organes gouvernementaux et les postes de décision, tels que les ministères, les gouvernements provinciaux et les administrations municipales.

João Vissesse