Selon lui, les membres des Instituts de Vie Consacrée et des Sociétés de Vie Apostolique (IVCSVA) « sont appelés à soutenir et à promouvoir le bien-être et la croissance dans la foi des familles. »
Il a précisé : « Si vous pensez que cela vient uniquement de moi, vous vous trompez. » L’Église appelle clairement les religieuses à être actives dans des domaines comme la préparation au mariage.
Dans l’invitation à la session modérée par Sœur Teresa Banda et Albert Miruka, les organisateurs ont souligné que les participantes rejoignaient « l’Église universelle dans la célébration de l’Année jubilaire de l’espérance, en cheminant avec les personnes en situation de handicap, les familles, les enfants, les jeunes et les personnes âgées, comme nous y invite le Saint-Père. »
Mgr Chaima a mis en garde contre la tentation de croire que la vie consacrée exclut l’enseignement sur le mariage : « L’Église possède des enseignements et des ressources suffisantes pour instruire ceux qui se préparent au mariage. C’est aussi là que doit se porter notre intérêt. »
Les religieuses peuvent contribuer à l’apostolat familial par la préparation au mariage, l’accompagnement, la catéchèse familiale et la mise à disposition de ressources, a-t-il suggéré.
Mgr Chaima a précisé que ces ressources ne sont pas nécessairement financières : « Ce sont d’abord des documents imprimés ou numériques, comme des sites web utiles, que nous pouvons analyser et transmettre, soit sous forme écrite, soit à travers des sessions. »
Il a invité les religieuses des pays membres — Érythrée, Éthiopie, Kenya, Malawi, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe — à entretenir en elles-mêmes l’espérance qu’elles sont appelées à transmettre : « On ne peut pas donner l’espérance si l’on ne l’a pas. Alors, comment la raviver, la nourrir, la faire rayonner ? »
Il a souligné l’importance de la prière personnelle et communautaire dans la vie des IVCSVA : « En tant qu’agents actifs de l’évangélisation, nous avons besoin d’écouter, méditer, lire et réfléchir à la Parole de Dieu. »
Il a également rappelé que le sacrement de réconciliation est essentiel pour raviver l’espérance : « Certains célébreront le Jubilé du 24 décembre 2024 au 6 janvier 2026 sans jamais se confesser, alors qu’ils sont prêtres ou religieux. C’est une erreur. »
Enfin, il a affirmé que le Jubilé est une opportunité de renouveau : « Chaque Jubilé est l’occasion de devenir une personne nouvelle. Les efforts de chacun influencent la famille et la société dans son ensemble. »