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«Courez» pour chercher le Christ dans la vie de tous les jours, dit le pape François dans son homélie de Pâques

Sous un ciel clair et printanier, entouré de milliers de fidèles rassemblés sur une place Saint-Pierre ornée de jonquilles d'un jaune éclatant, l'homélie du pape François pour le dimanche de Pâques a appelé les chrétiens à rechercher activement Jésus ressuscité dans leur vie quotidienne, exhortant les croyants à « courir » comme l'ont fait les disciples après avoir découvert le tombeau vide.

« Nous devons le chercher sans cesse », souligne le texte du pape, prononcé par le cardinal Angelo Comastri le 20 avril. « Car s'il est ressuscité, il est présent partout, il habite parmi nous, il se cache et se révèle aujourd'hui encore dans les sœurs et les frères que nous rencontrons sur notre chemin.

Plus tôt dans la matinée, vers 11h30, le pape François a tenu une brève réunion privée avec le vice-président américain JD Vance à la Casa Santa Marta. Cette rencontre, qui n'a duré que quelques minutes, a été l'occasion pour les deux hommes d'échanger leurs vœux de Pâques.

Le vice-président Vance avait déjà rencontré le cardinal Pietro Parolin samedi dernier pour évoquer les relations internationales, la liberté religieuse et les questions humanitaires.


L'homélie a décrit comment le récit de l'Évangile de Pâques montre les disciples « courant » pour découvrir la résurrection du Christ. Ce mouvement physique, explique le texte, symbolise le dynamisme spirituel exigé des chrétiens.

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« Les protagonistes des récits de Pâques ont tous couru », affirme l'homélie. Cette « course » exprime, d'une part, la crainte que le corps du Seigneur n'ait été enlevé ; mais, d'autre part, la course de Marie-Madeleine, de Pierre et de Jean exprime le désir, l'aspiration du cœur, l'attitude intérieure de ceux qui se sont mis à la recherche de Jésus ».

Le texte préparé souligne que les disciples du Christ « ne peuvent rester immobiles » mais doivent « agir » pour chercher Jésus « dans la vie », « dans les visages de nos frères et sœurs » et « dans les affaires quotidiennes » - « partout sauf dans le tombeau ».


Le pape François a mis en garde contre le fait de confiner le Christ « à un conte de fées » ou de le considérer « comme une statue dans un musée », insistant au contraire sur la présence vivante de Jésus dans le monde d'aujourd'hui.

L'homélie a mis en évidence la nature radicale de la foi pascale, la décrivant comme « tout sauf une installation complaisante dans une sorte de “réassurance religieuse” ». Au contraire, « Pâques nous pousse à l'action » et « nous invite à avoir des yeux qui peuvent “voir au-delà” ».


L'homélie s'est terminée par une prière demandant un renouveau : « Seigneur, en ce jour de fête, nous te demandons ce don : que nous puissions nous aussi être renouvelés, afin de faire l'expérience de cette nouveauté éternelle. Purifie-nous, ô Dieu, de la triste poussière de l'habitude, de la fatigue et de l'indifférence ».

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La célébration de Pâques de cette année a pris une signification particulière car elle coïncidait avec l'année jubilaire en cours, l'homélie soulignant spécifiquement que « le Jubilé nous invite à renouveler le don de l'espérance qui est en nous ».

AC Wimmer