Jésus a une mission pour les jeunes à Madagascar, dit le Pape François

Mais il a dit : "Le Seigneur est le premier à te dire non ! [Amertume] n'est pas la voie à suivre."

"Le Seigneur appelle chacun de nous par son nom et dit : Suivez-moi ! Il ne nous appelle pas à courir après les mirages, mais à devenir des disciples missionnaires ici et maintenant."

"Il est le premier à rejeter toutes ces voix qui vous endormiraient, vous rendraient passif, engourdi et apathique, et vous empêcheraient ainsi de chercher de nouveaux horizons ", continuait-il. "Avec Jésus, il y a toujours de nouveaux horizons à chercher."

Jésus dit aussi aux catholiques de ne pas avoir peur de se salir les mains, expliquant que les disciples de Jésus "ne doivent pas rester immobiles, se plaindre ou regarder en eux. Ils ont besoin d'être en mouvement, en action, engagés, certains que le Seigneur les soutient et les accompagne."

Le Pape François a dit qu'il considère chaque jeune comme un chercheur : "Chaque personne le montre différemment, mais au fond de vous tous, vous cherchez le bonheur que personne ne pourra nous prendre."

Le pape a répondu à deux témoignages qu'il a entendus de jeunes adultes au cours de la veillée. Le premier venait d'un homme de 27 ans nommé Rova Sitraka Ranarison.

Le Pape François commenta l'histoire du jeune homme, qui avait raconté qu'il avait ressenti depuis longtemps le désir de rendre visite aux prisonniers, et qu'il avait commencé à aider le ministère pénitentiaire d'un prêtre, pour finalement s'impliquer de plus en plus, l'adoptant comme sa "mission personnelle".

"Tu as réalisé que ta vie est une mission. Cette recherche, née de la foi, aide à rendre le monde dans lequel nous vivons meilleur, plus en accord avec l'Evangile", a dit François à Rova.

Il a aussi noté la transformation que le jeune homme a vécue, qu'elle " a changé votre façon de voir et de juger les gens ". Cela a fait de vous une personne plus juste et plus sensible."

Rova, dit le pape, a appris à voir les gens comme le Seigneur voit les gens. "Il ne nous appelle pas par nos péchés, nos erreurs, nos fautes, nos limites, mais par notre nom ; chacun de nous est précieux à ses yeux."

Il a ajouté que Jésus n'abandonne jamais ses enfants ; peu importe la distance qu'ils ont parcourue, il est toujours là, appelant et attendant qu'ils reviennent vers lui et recommencent à zéro.

Le Pape François a également rappelé le témoignage d'une jeune femme de 21 ans, Vavy Elyssa Nekendraza, qui a bien fait comprendre ce point : "Il est impossible d'être un disciple missionnaire tout seul.”

Une rencontre avec Jésus en tant qu'individus et en tant que communauté est essentielle, a-t-il dit.

"Certes, nous pouvons accomplir de grandes choses par nous-mêmes, mais ensemble, nous pouvons rêver et entreprendre des choses insoupçonnées ! Vavy l'a bien dit : nous sommes invités à trouver le visage de Jésus dans le visage des autres."

François a dit que personne ne peut dire : "Je n'ai pas besoin de toi" et a demandé aux jeunes de répéter trois fois la phrase : "Personne ne peut dire : "Je n'ai pas besoin de toi", ce qu'ils ont fait en malgache. 

Les catholiques, a-t-il poursuivi, sont une grande famille qui a une mère, la Bienheureuse Vierge Marie, patronne de Madagascar. 

"Cette jeune femme est maintenant la Mère qui veille sur ses enfants alors qu'ils marchent dans la vie, souvent fatigués et dans le besoin, mais toujours soucieux que la lumière de l'espérance ne s'éteigne pas", il a dit, ajoutant que c'était cela qu'il désire pour Madagascar : "que la lumière de l'espoir ne s'éteigne pas".

"Elle, notre Mère, regarde cette grande assemblée de jeunes qui l'aiment et la cherchent dans le silence de leur cœur, malgré le bruit du monde, les bavardages et les distractions du voyage ", conclut-il.

"Je confie à Marie la vie de chacun de vous, de vos familles et de vos amis. Que la lumière de l'espoir ne vous manque jamais, et que Madagascar soit de plus en plus la terre dont le Seigneur a rêvé."