Hommages à une religieuse kenyane décédée quelques heures après avoir renouvelé ses vœux

Faisant référence à Sœur Caroline, la Provinciale des Baptistines de Zambie, a poursuivi : "Elle a souhaité bonne nuit aux sœurs vers 21 heures et est allée dans sa chambre, mais près d'une heure plus tard, elle a appelé une de ses sœurs en disant qu'elle ne se sentait pas bien. ”

"En se précipitant dans sa chambre, la sœur a découvert que Sœur Caroline avait vomi. Surpris par ce changement, Elles l'ont emmenée à l'hôpital mais là, elle était trop faible et sa mort a été confirmée", a déclaré Sœur Judith à ACI Afrique le 7 octobre.

Elle se souvient avoir rencontré Sœur Caroline dimanche en disant : "Elle était rayonnante, avec un grand sourire" et l'a qualifiée de "joyeuse, travailleuse et très accueillante".

"Son câlin était très différent ; elle a étendu ses mains et vous a donné un gros câlin", a poursuivi

Sœur Judith, ajoutant que Sœur Caroline, qui travaillait comme économe à l'école du couvent Elena Sapio à Lusaka, était "très honnête".

"Nous avons fait d'elle l’économe de l'école, car elle pouvait dire non à ses camarades en cas de besoin", a déclaré Sœur Judith.

Rappelant les relations de la défunte sœur avec les membres du couvent de Nazaréen où elle a séjourné, Sr. Judith a déclaré : "La supérieure de la communauté est beaucoup plus jeune que Sœur Caroline en âge, mais elle était si respectueuse. Elle demandait poliment n'importe quoi. ”

Née dans le diocèse de Meru au Kenya en juin 1983, Sr. Caroline a rejoint la congrégation basée en Zambie en mai 2012. Elle a prononcé ses premiers vœux dans la congrégation en octobre 2016.

Elle a été professeur d'école du dimanche et membre de la chorale de l'église catholique du Saint Rédempteur Iruma du diocèse de Meru avant de rejoindre les Baptistines en Zambie. 

Le père Cornelius Mukubi, qui a parlé à Sœur Caroline quelques heures avant sa mort, gardera toujours précieusement leur dernière conversation, a déclaré à ACI Afrique le membre de la Société des Missions Africaines (SMA) actuellement à Nairobi.  

Je chérirai la dernière conversation que nous avons eue quand elle a dit : "Je prie pour vous. Cela restera à jamais gravé dans ma mémoire", a-t-il déclaré le mercredi 7 octobre, en ajoutant : "Elle était très heureuse lorsque nous avons parlé ; elle était remplie de la joie qui se dégage d'une célébration".

Le Père Cornelius, qui a rencontré Sœur Caroline lorsqu'il exerçait son ministère en Zambie, se souvient de sa dernière conversation téléphonique avec la défunte sœur quelques heures avant qu'elle ne décède : "Nous avons dû interrompre notre conversation car elle devait aller dîner. Elle a promis d'appeler après. ”

"Malheureusement, je me suis endormi et j'ai vu ses appels manqués que le matin", dit-il avant de poursuivre, "j'ai été informé du décès le matin et je ne pouvais pas le croire".

Il a fait l'éloge de Sœur Caroline comme "très pieuse et une des personnes qui pouvait se donner totalement à quelque chose". 

"C'était une jeune sœur, qui n'a pas fait sa profession, mais le dévouement et la maturité dont elle faisait preuve étaient étonnants", a rappelé le Père Cornelius, ajoutant : "Sœur Caroline est partie pour être avec les Saints et les Anges, j'en suis convaincu, et elle est dans l'endroit le plus sûr. ” 

James Kiambi se souvient de sa jeune sœur qui était "profondément amoureuse de l'Église" dès son plus jeune âge, a-t-il dit à ACI Afrique et a rappelé que "chaque dimanche, elle était parmi les danseurs de notre Église".

"Elle était tellement aimante, travailleuse et déterminée à obtenir ce qu'elle voulait", a déclaré James, ajoutant : "Quand elle a voulu devenir sœur, elle a visité plusieurs communautés jusqu'à ce qu'elle trouve ce qu'elle aimait le plus".

La mort de Sœur Caroline "est un choc pour tous, y compris pour la communauté de Meru", a déclaré James à ACI Afrique le mercredi 7 octobre et a ajouté : "Sœur Caroline, nous vous avons aimée, mais c'est Dieu qui vous a le plus aimée".

Sœur Ruth Marjory Mushamba se souvient de Sœur Caroline comme une "personne amicale et directe qui portait un sourire à tout moment".

"Sœur Caro était une personne qui craignait Dieu et qui mettait Dieu en premier", a déclaré à ACI Afrique Sœur Ruth, également membre des Baptistines, avant d’ajouté : "La dernière rencontre que j'ai eue avec elle m'a vraiment touchée, car elle a dit : 'Sœur Ruth, nous sommes ici pour obéir si nous voulons vivre notre vie religieuse avec bonheur.

Elle se souvient de l'humilité de Sœur Caroline qui disait : "Elle m'appelait Grande Sœur bien qu'elle soit plus âgée que moi". 

"Sr Caro ma sœur ! Ta mort m'a brisé le cœur. Tu étais une amie, une sœur et tu m'as toujours encouragée. Que les anges célestes t'accompagnent à la rencontre de Jésus que tu as servi ici sur terre", ajoute Sœur Ruth. 

Elle a imploré : "Que notre fondateur, saint Alphonse Marie Fusco, notre saint patron, saint Jean-Baptiste, notre patronne, la Sainte Vierge Marie, intercède pour vous jusqu'à ce que vous rencontriez notre sauveur, Jésus. Va en paix ma sœur, tu as fini la course. Repose en paix."

Pour Sœur Anastacia Miti, autre membre des Baptistines, la mort de Sœur Caroline est "vraiment difficile à croire".

"Sœur Carol aimait sa vie religieuse. La simplicité est ce qui la définit ; elle n'a jamais accumulé de choses mais a vécu une vie simple avec seulement quelques choses dès le jour où elle est venue rejoindre la Vie Religieuse. Elle aimait la prière, elle était très travailleuse, courageuse et responsable", a déclaré Sœur Anastacia à ACI Afrique.

Elle a ajouté : "En effet, la vie est comme une fleur, qui s'épanouit le matin et se fane le soir. Que Sœur Caroline repose en paix."

La défunte Sœur Caroline devrait être enterrée vendredi 9 octobre à Chingola, qui se trouve dans la province de Copperbelt en Zambie, dans le diocèse de Ndola.