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Le Vatican modifie sa loi financière alors que Moneyval entame une inspection.

Le Vatican a dévoilé samedi les modifications apportées à une loi historique sur la transparence, la supervision et le renseignement financier, affirmant que cette mesure renforcerait la surveillance des flux financiers.

Le bureau de presse du Saint-Siège a publié le texte d'un décret du cardinal Giuseppe Bertello, président du gouvernorat de l'Etat de la Cité du Vatican, modifiant la loi de 2013, le 10 octobre.

Ces changements sont intervenus au terme d'une inspection sur place de deux semaines du Saint-Siège et de la Cité du Vatican par Moneyval, l'organisme de surveillance du Conseil de l'Europe chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent.

Le Secrétariat à l'économie du Vatican a publié le bilan 2019 de la Curie romaine le 1er octobre, le lendemain de l'arrivée des inspecteurs.

Le nouveau décret de 15 pages modifie la loi XVIII, datée du 8 octobre 2013, qui prévoit des dispositions pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

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Carmelo Barbagallo, président de l'Autorité de l'information financière (AIF) du Vatican, a déclaré que les modifications mettaient à jour la loi de 2013 pour refléter l'évolution des normes internationales.

"Les dernières modifications de la loi XVIII s'inscrivent dans une stratégie globale visant à rendre la gestion des finances du Vatican toujours plus transparente, dans un cadre de contrôles intensifs et coordonnés", a-t-il déclaré.

M. Barbagallo a déclaré que les amendements étaient les derniers développements d'un processus qui a débuté avec la création des AIF en 2010 et qui comprenait la promulgation d'une loi sur l'attribution des marchés publics le 1er juin de cette année, ainsi qu'une ordonnance du 19 août exigeant que "les organisations de bénévoles et les personnes morales de l'État de la Cité du Vatican" signalent les activités suspectes aux AIF.

Il a expliqué que les nouvelles dispositions visaient à renforcer la réglementation des flux financiers au sein du Vatican.

Il a ajouté : "Pour ma part, je suis convaincu que les modifications apportées à cette loi, ainsi que toutes les réglementations adoptées ces dernières années, pourront démontrer, tant au niveau interne qu'aux observateurs extérieurs, l'engagement ferme sur un sujet sur lequel l'Eglise prend une position irréversible".

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Entre-temps, la composition de la Commission des cardinaux de l'Institut des œuvres de religion (IOR), communément appelée la banque du Vatican, a changé. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, n'est plus membre de la commission.

L'organisme est désormais composé de cinq cardinaux : Le cardinal Santos Abril y Castelló, président de la commission ; Christoph Schönborn de Vienne ; le cardinal Giuseppe Petrocchi de L'Aquila ; le cardinal Konrad Krajewski, aumônier du pape ; et le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

Petrocchi, Krajewski et Tagle sont nouveaux dans la commission. Ils remplacent Parolin, le cardinal Thomas Collins de Toronto, et le cardinal Josip Bozanić de Zagreb.

La commission des cardinaux se réunit au moins deux fois par an et veille à ce que l'IOR respecte ses normes statutaires, selon les modalités prévues dans son règlement.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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