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La limite d'âge pour le culte public révisée au Kenya suite à l'augmentation des cas COVID-19

Les dirigeants du Conseil interconfessionnel dirigé par l'archevêque catholique du Kenya ont, entre autres, révisé l'âge des fidèles autorisés à participer au culte public dans ce pays d'Afrique de l'Est. 

Dans une déclaration du jeudi 26 novembre signée par la vice-présidente du Conseil, la Révérende Connie Kivuti, les membres affirment que "le nombre de nouveaux cas, le nombre de décès quotidiens et d'autres indicateurs comme le taux de positivité" ont influencé la révision des lignes directrices.

"Dans cette phase pour le culte en personne... La limite d'âge sera de plus de six ans et de moins de 65 ans", disent les chefs religieux. 

Les personnes âgées de six à 65 ans avaient été autorisées à se réunir pour le culte en personne en août, lorsque les membres du conseil ont révisé la limite d'âge de 13 à 58 ans.

Dans ses dernières directives qui entrent en vigueur le 27 novembre, le Conseil de 16 membres stipule également que "aucune autre réunion ou service dans les lieux sauf les services religieux". 

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Les membres du Conseil interconfessionnel maintiennent la durée du culte à "strictement 90 minutes". 

Dans la déclaration du 26 novembre, les chefs religieux passent également en revue le nombre de personnes assistant aux funérailles à 100 "avec seulement 15 personnes autorisées sur la tombe".

"Les enterrements doivent avoir lieu dans un délai d'une heure et aucune nourriture ne doit être servie lors des funérailles", disent-ils.

Ils appellent les chefs religieux à "coopérer plus étroitement avec les administrateurs du gouvernement national et le personnel de sécurité au niveau local pour faire appliquer strictement les directives sur les funérailles".

"Nous avons conclu un accord avec le ministère de l'intérieur et les administrateurs locaux ont été informés qu'ils doivent contrôler le nombre et le déroulement des funérailles", disent-ils. 

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Pour les mariages, le nombre de participants devrait être "strictement de 50", disent les membres du Conseil interconfessionnel dirigé par Mgr Anthony Muheria, ajoutant que la nourriture devrait être servie "uniquement à la famille du noyau".

Le Kenya a enregistré 80 102 cas de coronavirus, dont 1 427 décès et 53 526 guérisons. 

Les membres du Conseil interconfessionnel du Kenya expriment leur gratitude aux travailleurs de la santé qui continuent à "travailler sans relâche pour lutter contre cette pandémie".

"Nous remercions Dieu de nous garder, de nous protéger et de veiller sur nous en tant que pays malgré l'augmentation du nombre de personnes", disent-ils. 

Dans leur message du 26 novembre, les membres du Conseil interconfessionnel expriment leur gratitude à "Dieu tout-puissant qui veille sur notre président, Mgr Anthony Muheria, qui se remet d'une infection par le virus et le guérit".

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La semaine dernière, Mgr Muheria a annoncé qu'il avait été diagnostiqué avec le coronavirus et a lancé un appel à la prière depuis un hôpital de Nairobi où il a dit qu'il était sous oxygène.

Dans une vidéo diffusée sur WhatsApp le 26 novembre, l'archevêque de l'archidiocèse de Nyeri au Kenya a envoyé un message de reconnaissance au peuple de Dieu du pays, le remerciant d'avoir voyagé avec lui dans les prières alors qu'il continue à combattre COVID-19. 

Dans l'enregistrement vidéo, Mgr Muheria dit qu'il est sur la voie de la guérison du coronavirus et qu'il aura besoin de plus de temps "pour récupérer et reprendre des forces".

Le membre de l'Opus Dei exhorte le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale dans l'archidiocèse de Nyeri à "prendre en charge" ses diverses responsabilités pendant qu'il continue à se rétablir de l'hôpital de Nairobi.

"J'envoie cette vidéo pour que vous puissiez voir mon visage, entendre ma voix et voir que je m'améliore pas à pas", dit-il dans l'enregistrement vidéo dans lequel il donne enfin des bénédictions en disant : "Que le Père tout-puissant vous bénisse tous au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen".

Magdalene Kahiu