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Aujourd'hui, le 13 février, nous célébrons Sainte Catherine de Ricci

Les Ricci sont une ancienne famille de Toscane. Catherine est née à Florence en 1522, et s'appelait à son baptême Alexandrina, mais elle a pris le nom de Catherine lors de sa profession religieuse. Ayant perdu sa mère dans son enfance, son père l'a placée au couvent de Monticelli, près des portes de Florence, où sa tante, Louisa de Ricci, était nonne lorsqu'elle avait entre six et sept ans. Pour elle, ce lieu était un paradis, mais après quelques années, son père l'a ramenée chez elle. Attirée par la vie religieuse, et avec le consentement de son père, elle reçoit le voile religieux au couvent des dominicaines de Prat, en Toscane, en 1535, à l'âge de quatorze ans.

Pendant deux ans, elle a souffert de douleurs inexprimables sous l'effet d'une complication de la maladie de Carré violente, dont les remèdes semblaient ne faire qu'augmenter. Ces souffrances, elle les a sanctifiées par la disposition intérieure avec laquelle elle les portait, et qu'elle nourrissait par une méditation assidue de la passion du Christ. La victoire sur elle-même et la purgation de ses affections se complétaient par un parfait esprit de prière ; car par l'union de son âme avec Dieu, et l'établissement du règne absolu de son amour dans son coeur, elle était morte et désengagée de toutes les choses terrestres.

La sainte fut choisie, très jeune, d'abord comme maîtresse des novices, puis comme sous-prieure, et, à la vingt-cinquième année de son âge, elle fut nommée prieure perpétuelle. La réputation de sa sainteté et de sa prudence extraordinaires lui valut de nombreuses visites d'un grand nombre d'évêques, de princes et de cardinaux, parmi lesquels les cardinaux Cervini, Alexandre de Médicis et Aldobrandini, qui furent tous trois élevés par la suite à la chaire de Saint-Pierre, sous les noms de Marcellus II, Clément VIII et Léon XI.

Le plus merveilleux fut l'extase de Sainte Catherine en méditant sur la passion du Christ, qui était son exercice quotidien, mais auquel elle se consacrait totalement chaque semaine du jeudi midi au vendredi à trois heures de l'après-midi.

L'un des miracles qui ont été documentés pour sa canonisation a été son apparition à des centaines de kilomètres de l'endroit où elle se trouvait physiquement. Il s'agit de l'apparition dans une vision de St Philippe Neri, un résident de Rome, avec lequel elle avait entretenu une correspondance à long terme. Neri, qui était par ailleurs très réticente à discuter des événements miraculeux, a confirmé l'événement.

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Après une longue maladie, elle passa de cette vie mortelle à la béatitude éternelle et à la possession de l'objet de tous ses désirs en la fête de la Purification de Notre-Dame, le 2 février 1589, la soixante-septième année de son âge. La cérémonie de sa béatification a été effectuée par Clément XII en 1732, et celle de sa canonisation par Benoît XIV en 1746.