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Les évêques d'Afrique expriment leur solidarité avec la Guinée équatoriale suite aux récentes explosions tragiques

Une image de Bata après les explosions du 7 mars Une image de Bata après les explosions du 7 mars

Les membres du Symposium des Conférences Episcopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) ont exprimé leur solidarité avec le peuple de Dieu en Guinée Equatoriale suite à la série d'explosions du 7 mars dernier qui ont causé la perte d'au moins 107 vies humaines et plus de 600 blessés dans le diocèse de Bata. 

Dans leur déclaration du lundi 15 mars envoyée à ACI Afrique, les dirigeants du SCEAM déclarent que les évêques catholiques d'Afrique sont "profondément attristés" par les explosions qui sont "une situation tragique et lamentable aggravée par la pandémie actuelle de coronavirus". 

"Chers frères et sœurs de Guinée équatoriale, soyez assurés que l'Église-famille de Dieu en Afrique est proche de vous et vous porte dans ses prières quotidiennes et adresse ses supplications à JésusChrist pour vous réconforter et vous fortifier", affirment les évêques catholiques d'Afrique et de Madagascar dans la déclaration signée par le président du SCEAM, le cardinal Philippe Ouedraogo.

Notant que l'expérience d'une tragédie telle que l'explosion meurtrière peut conduire ceux qui sont dans "le chagrin et l'angoisse" à douter de l'omnipotence et de l'omniprésence de Dieu, les évêques disent, en référence au livre des Psaumes, "Le Seigneur est proche de ceux qui ont le cœur brisé et il aide ceux dont l'esprit est écrasé." 

"Levez les yeux vers Dieu avec espoir, il souffre avec vous et ne vous a pas abandonné. Courage !" disent les membres du SCEAM dans leur message de solidarité du 15 mars partagé avec ACI Afrique.

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Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Mbasogo, a attribué les explosions du 7 mars au camp militaire de Nkoa Ntoma, situé à Bata, la plus grande ville du pays, à de la dynamite mal stockée. 

La direction de Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités de la nation centrafricaine à inviter des experts internationaux à mener des enquêtes sur les explosions. 

Des funérailles nationales pour les victimes des explosions ont eu lieu le 12 mars.

Dans leur déclaration du 15 mars, les membres du SCEAM expriment leur "sincère sympathie" aux familles qui ont perdu leurs proches dans l'explosion. Ils expriment également leur "proximité spirituelle et leur solidarité" avec les personnes de Dieu qui ont été blessées dans les explosions du 7 mars. 

Les évêques catholiques d'Afrique et de Madagascar appellent les "personnes de bonne conscience", les dirigeants de l'Église et des organisations civiles du continent et d'ailleurs à venir en aide au peuple de Dieu en Guinée équatoriale. 

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"Que la Vierge Marie, Reine d'Afrique, assure la protection maternelle de ses enfants", implorent les évêques dans leur déclaration d'une page.

Les dirigeants du monde entier ont également exprimé leur solidarité avec les citoyens de la nation centrafricaine à la suite de la tragédie du 7 mars.  

Dans un tweet du 8 mars, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki, a exprimé ses "plus profondes condoléances aux familles des victimes et à leur proche, ainsi qu'au peuple et au gouvernement de Guinée équatoriale suite aux terribles explosions de Bata."

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a présenté ses "plus profondes condoléances" au peuple de Dieu de la nation centrafricaine dans sa déclaration du 9 mars.  

Mme Georgieva a assuré les citoyens de Guinée équatoriale du soutien de son organisation.

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Le FMI "explore tous les moyens possibles pour soutenir le peuple de Guinée équatoriale en cette période difficile, en s'appuyant sur le dialogue politique en cours et en travaillant avec la communauté internationale, et pour aider le pays à s'orienter vers une croissance plus durable et plus inclusive", a-t-elle déclaré.

Magdalene Kahiu