Benoît XVI "se réjouit" de l'Année de Saint Joseph proclamée par le Pape François

Dans la vaste interview accordée à la journaliste Regina Einig, le pape émérite a réfléchi au silence de Joseph. Son absence apparente dans les Écritures exprime de manière éloquente le message particulier du saint, a déclaré Benoît XVI.

"Son silence est en fait son message. Il exprime le 'Oui' qu'il a pris sur lui en s'unissant à Marie et donc à Jésus", a-t-il commenté.

CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA, a rapporté que dans l'interview, Benoît XVI a partagé la tradition de sa famille de célébrer le jour de la Saint Joseph - le 19 mars dans sa Bavière natale.

Sa mère économisait habituellement pour l'achat d'un bon livre pour la fête, a rappelé Benoît XVI. En outre, pour célébrer la Josefi, comme on l'appelle en Bavière, la famille Ratzinger préparait chaque jour du café à partir de grains de café, que son père adorait mais que la famille ne pouvait pas se permettre. Ce café était bu au petit-déjeuner et une nappe spéciale était dressée pour l'occasion afin de marquer la fête du saint.

Benoît raconte que "pour couronner le tout, il y avait toujours une primevère, signe du printemps, que saint Joseph apporte avec lui. Enfin, notre mère préparait un gâteau avec un glaçage - qui exprimait pleinement le caractère extraordinaire de la fête. Ainsi, dès les heures du matin, la spécificité de la fête de saint Joseph était donnée, de manière irrésistible".

En outre, Benoît XVI a décrit ses impressions personnelles sur sa visite à Nazareth, la ville natale de son homonyme et saint patron, qu'il avait visitée en tant que pape en 2009. Il a également commenté la tradition d'invoquer saint Joseph comme intercesseur pour une bonne heure de la mort.

Notant que Joseph n'est pas mentionné dans l'Écriture après la première apparition publique de Jésus, racontée dans Luc 4:22, le pape retraité a commenté que "l'idée qu'il [Joseph] a terminé sa vie terrestre aux soins de Marie est bien fondée. Par conséquent, lui demander de bien vouloir nous accompagner dans notre dernière heure est une forme de piété bien fondée."