Le Kenya a enregistré au moins 160 904 cas de coronavirus, dont 2 805 décès et 109 217 guérisons.
Dans leur déclaration du 4 mai, signée par le président du Conseil, l'archevêque catholique Mgr Anthony Muheria de l'archidiocèse de Nyeri au Kenya, les représentants des chefs religieux demandent que le culte public dans les cinq comtés reprenne en respectant la capacité d'un tiers des lieux de culte et que la durée de chaque service ne dépasse pas 120 minutes.
Les membres de l'instance constituée en juin 2020 ordonnent en outre que "dans la mesure du possible, les offices peuvent être organisés dans des lieux ouverts, en respectant une stricte distance sociale de 1,5 m sans exception, avec de grands espaces de circulation."
Ils notent que les fidèles "doivent toujours éviter toute utilisation commune d'eau ou d'objets partagés."
"Il est primordial que nous ne baissions pas la garde en respectant strictement le port du masque à tout moment du service religieux, le lavage des mains au savon ou la désinfection avant et après le service, la désinfection de tous les microphones et du matériel partagé, la désinfection régulière des lieux de culte et une distance sociale adéquate dans les lieux de culte", indiquent les membres du Conseil interconfessionnel.
Ils appellent également les chefs religieux du Kenya "à réitérer l'importance des mesures préventives, notamment le port du masque à tout moment dans tous les lieux publics".
"Nous exhortons en outre tous les Kényans à se faire vacciner, car c'est le moyen le plus définitif de contenir la puissance du virus", affirment les membres du Conseil interconfessionnel dirigé par l'archevêque catholique, avant de remercier les chefs religieux du pays "pour leurs efforts en cette période difficile."
"Vous avez été remarquables en encourageant vos congrégations et en veillant au respect des lignes directrices interconfessionnelles dans les lieux de culte", disent-ils et ils demandent en outre aux chefs religieux de "continuer à exiger le strict respect de ces lignes directrices."
Ils poursuivent en faisant référence aux chefs religieux du Kenya : "La nation a encore besoin de votre coopération inlassable pour maintenir l'attention de tous les Kenyans, et leur donner de l'espoir dans leurs diverses circonstances."
Conscients du fait que les Kényans se sont peut-être lassés des restrictions liées au COVID-19 depuis mars 2020, les membres du conseil affirment qu'il est du devoir des chefs religieux "de maintenir vivante cette lutte contre l'ennemi COVID-19."