L'animateur de la table ronde, le Dr Albert Butare, qui est directeur général de l'Africa Energy Service Group, a fait remarquer que, bien que le continent se soit fixé des objectifs de développement inscrits dans l'Agenda africain 2063, la réalisation de ces aspirations est devenue de plus en plus difficile en raison des impacts du changement climatique.
Dans le rapport de la CETA partagé avec ACI Afrique, le Dr Butare note que l'Accord de Paris avait désigné les contributions déterminées au niveau national (NDA) comme les plateformes qui permettraient aux pays d'accéder à des ressources supplémentaires pour financer des actions climatiques ambitieuses.
"Par conséquent, les CDN africaines sont parmi les plus ambitieuses et ont tendance à être irréalistes compte tenu des moyens de mise en œuvre limités du continent", a noté le fonctionnaire.
Dans sa présentation, le président du comité politique de l'Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), le Dr Augustine Njamnshi, a déclaré que l'Afrique attendait de la COP26 une politique et un cadre d'action mondiaux en matière de climat qui "répondent à leurs circonstances uniques créées par les injustices d'une vulnérabilité disproportionnée, d'une exposition aux risques et d'une incapacité à se protéger sans aide".
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Le Dr Njamnshi a exprimé l'engagement du continent africain à participer aux initiatives climatiques "malgré sa contribution insignifiante au changement climatique".
Prévu du 1er au 12 novembre, le sommet COP26 devrait rassembler les parties afin d'accélérer les actions visant à atteindre les objectifs de l'accord de Paris et de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Signé en 2016, l'Accord de Paris définit un cadre mondial pour éviter un changement climatique dangereux en limitant le réchauffement de la planète bien en dessous de 2°C et en poursuivant les efforts pour le limiter à 1,5°C.
L'accord vise également à renforcer la capacité des pays à faire face aux impacts du changement climatique et à les soutenir dans leurs efforts.
En prévision du sommet COP26, les chefs d'Église ont lancé un appel aux pays développés pour qu'ils aident les pays pauvres à mettre en œuvre des actions en faveur du climat.
Dans une lettre adressée à l'Union africaine (UA), à l'Union européenne (UE) et à la Commission européenne (CE), les dirigeants jésuites d'Afrique et d'Europe ont appelé l'Europe, qui, selon eux, appartient aux plus grands pollueurs, à renouveler son engagement à soutenir les pays en développement dans le financement de l'action climatique.
"Lors de la COP 21 et de la conférence sur le financement du développement à Addis-Abeba en juillet 2015, les pays européens se sont engagés à soutenir les pays en développement pour financer l'action climatique. L'Europe doit renouveler cet engagement", ont-ils déclaré.
Selon les informations relatives à la conférence des Nations unies sur le changement climatique (UK 2021), le Royaume-Uni s'est engagé à travailler avec tous les pays et à unir ses forces à celles de la société civile, des entreprises et des personnes en première ligne du changement climatique afin d'inspirer l'action climatique avant la COP26.