Au Congo-Brazzaville, les laïcs catholiques invités à adopter et à promouvoir l'enseignement social de l'Église

Se référant à la lettre encyclique du pape Jean XXIII sur le christianisme et le progrès social, Mater etMagistra, les responsables de la CNALC affirment que les enseignements sociaux de l'Église fournissent "les moyens et la méthode pour agir avec assurance dans nos milieux de vie pour l'avènement sur cette terre du vivant, d'une civilisation d'amour et de solidarité".

"Avec cet arsenal d'atouts", disent-ils, l'enseignement social catholique devient "un important instrument d'évangélisation qui lui permet (à l'Église) de remplir sa mission prophétique d'annonce, de dénonciation et d'orientation, au service de la gestion de la cité."

Pour ces raisons, la direction du Laïcat catholique du Congo-Brazzaville appelle les fidèles à se mettre "à l'école de la Doctrine sociale de l'Eglise, chaque fois que cela est possible".

Cette année, la Journée nationale de l'apostolat des laïcs est guidée par le thème "Pourquoi restezvous là toute la journée à ne rien faire ?".

Dans leur message du 27 mai, qui devrait être lu dans toutes les paroisses catholiques du pays le jour de la célébration, les responsables de la CNALC reconnaissent que l'appel à être des témoins de l'enseignement social de l'Église est "un défi qui semble impossible à surmonter".

"Mais il n'y a rien d'impossible pour ceux qui croient", disent-ils, et ils ajoutent en se référant à l'Évangile selon Matthieu : "Le Seigneur Jésus ne nous a-t-il pas dit : "Si vous aviez la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : "Déplace-toi d'ici à là", et elle se déplacerait" ; rien ne vous serait impossible ?".

Ils encouragent le développement de la foi et de l'engagement en disant : "Il suffit de mettre notre foi à l'épreuve, comme les oiseaux du ciel qui construisent leurs nids, apportant paille après paille, brindille après brindille, sans jamais perdre espoir."

"Avec espoir, commençons à œuvrer pour la paix et l'harmonie dans nos foyers, nos quartiers et nos services", déclarent les responsables de la CNALC dans la déclaration du 27 mai.

Ils exhortent les fidèles catholiques de la nation centrafricaine à revoir et à renouveler leur engagement dans les différents groupes d'Église "afin de donner naissance à des poches de bienêtre qui, avec le temps et l'action de l'Esprit Saint, se répandront comme des taches d'huile dans le monde entier."

"C'est alors que nos paroisses et groupes cesseront d'être des lieux de dispute et de discorde, pour devenir des plateformes de formation religieuse et humaine, en vue d'un engagement concret au service de l'Église et de la société", affirment les responsables de la CNALC dans leur déclaration du 27 mai.