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L'évêque du Soudan du Sud soutient le référendum post-électoral pour résoudre la controverse des États

Une partie de la population du Sud-Soudan lors du référendum de 2011, lorsqu'elle a voté à une écrasante majorité en faveur de la sécession du Soudan. Domaine Public Une partie de la population du Sud-Soudan lors du référendum de 2011, lorsqu'elle a voté à une écrasante majorité en faveur de la sécession du Soudan.
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Quelques semaines après qu'un évêque du Soudan du Sud ait recommandé que la controverse concernant les frontières et le nombre d'États de son pays soit résolue par la participation des citoyens à un scrutin, le gouvernement de la plus jeune nation du monde a annoncé vendredi 6 décembre que la question de la division des États nécessitera un référendum, une mesure que l'évêque a encore une fois saluée.

« Je pense que la question du référendum pour résoudre la question des États est une bonne solution. Laissons notre peuple décider », a déclaré à ACI Afrique Mgr Stephen Ameyu, évêque du diocèse de Torit, au Soudan du Sud, lors d'une interview accordée le lundi 9 décembre. 

Mgr Ameyu a ajouté en référence au référendum proposé : « Pour moi, je le défendrais ; allons pour un référendum. »

Le ministre des Affaires ministérielles du Soudan du Sud, Martin Elia Lomoro, aurait déclaré vendredi à Juba que si le vice-président désigné, Riek Machar, est favorable au retour à une structure gouvernementale composée de dix États, le président Salva Kiir « et un groupe de l'opposition soutiennent les 32 États sur le terrain, car leur dissolution entraînera des crises ou une insécurité qui détruira la stabilité du pays et le processus de paix dans son ensemble ».

Compte tenu de cette absence de consensus sur le nombre d'États et leurs frontières respectives et du fait qu'il s'agit de l'une des principales questions en suspens qui ont entraîné la deuxième prorogation de la formation d'un gouvernement d'unité aux côtés des arrangements sécuritaires, M. Lomoro a déclaré qu'un vote référendaire serait utilisé pour sortir de l'impasse.

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Le dernier soutien de Mgr Ameyu au référendum s'inscrit dans le droit fil de la proposition qu'il avait faite lors d'un entretien exclusif avec ACI Afrique.

« Cette question des 10 États, 28 États ou 32 États (peut) être résolue par le peuple, par référendum, afin que nous puissions la régler une fois pour toutes - que les gens aient besoin de 32, 28 ou 10 États, c'est la seule solution pour nous dans ce pays », a dit Mgr Ameyu à ACI Afrique dans l'interview de novembre.

Lors de l'entretien du 9 décembre, le Prélat du Soudan du Sud a proposé que les parties s'entendent pour résoudre toutes les autres questions litigieuses, y compris les arrangements de sécurité, puis forment le gouvernement d'unité et que « la question du nombre des États soit réglée avant les élections générales ».

En avril 2015, le parlement du Soudan du Sud a voté l'amendement de la constitution transitoire de 2011 prolongeant le mandat présidentiel et parlementaire jusqu'au 9 juillet 2018. Le mandat des pouvoirs exécutif et législatif du pays a été prolongé jusqu'en 2021, en juillet 2018.

De l'avis de Mgr Ameyu, « Les options du référendum devraient être 3 options : 10 États, 32 États ou système de district britannique. »

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Il a exprimé sa préférence pour la structure du gouvernement de district, qu'il considère comme une consolidation des principales régions du pays : Bhar el Ghazal, Haut-Nil et Equatoria.

« Allons pour les Districts, même notre voisin l'Ouganda est (gouverné) dans les Districts », a dit l'évêque du Sud-Soudan et a ajouté : « je pense que cela peut ramener le cœur du peuple ».

Entretemps, l'évêque Stephen Nyodho, évêque du diocèse de Malakal, au Sud-Soudan, a exprimé des réserves au sujet d'un projet de référendum sur l'état des choses dans sa vaste juridiction religieuse.

« En appelant au référendum, qui va voter pour le référendum ? Le peuple de Juba ? « Mgr Nyodho a sondé et expliqué : « Quand la moitié de la population du Soudan du Sud est composée de personnes déplacées à l'intérieur du pays, certaines sont réfugiées à l'extérieur, comment allons-nous amener ces personnes ? Vont-ils voter dans les camps de réfugiés ? »

Mgr Nyodho a exprimé sa préférence pour une solution à l'amiable entre les parties en conflit en disant : « La situation a déjà été créée, beaucoup de gens peuvent vouloir que 32 États restent et d'autres ne reconnaissent pas 32 États, c'est la responsabilité du gouvernement de prendre courage et de décider ce qui pourrait être vraiment bon pour les populations du Soudan du Sud».

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Mgr Nyodho a souligné en référence à la controverse autour du nombre d'États et de leurs frontières : « Les deux parties devraient s'asseoir et parvenir à un accord en tant que citoyens d'un pays ».

 

Peter Mapuor Makur