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Une organisation caritative pontificale s'engage à soutenir les formateurs du seul grand séminaire du Liberia

Saint Paul's College à Gbarnga, le seul séminaire du Liberia... Crédit : Aide à l'Église en Détresse (AED) Saint Paul's College à Gbarnga, le seul séminaire du Liberia... Crédit : Aide à l'Église en Détresse (AED)

La direction de l'organisation caritative catholique, Aide à l’église en détresse (AED), est prête à offrir une allocation de messe aux prêtres qui servent dans le seul grand séminaire du Liberia. 

Dans un rapport publiémardi15 juin, la direction de l'AED affirme que l'allocation de la messe contribuera grandement à répondre aux besoins des formateurs du St. Paul's College de Gbarnga qui ont des responsabilités à plein temps au sein de l'institution catholique.  

"Ils ne reçoivent qu'un salaire dérisoire et n'ont pas le temps de gagner un peu plus par d'autres activités, comme le service dans les paroisses, car leur travail, qui consiste à favoriser la croissance spirituelle et intellectuelle de leurs élèves, exige toute l'attention et l'engagement possibles", indiquent les responsables de l'AED. 

Ils ajoutent que les formateurs ne sont pas seulement chargés de donner aux séminaristes la formation académique appropriée pour proclamer la foi catholique, mais aussi de soutenir et de protéger le développement spirituel et humain des étudiants. 

"La qualité des formateurs, qui consacrent leur temps et leur expertise à la croissance spirituelle et humaine de leurs séminaristes, est une condition préalable absolue pour la formation de bons prêtres catholiques qui sont vitaux pour la nation", déclare la direction de l'AED dans le rapport du 15 juin.

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Les bons prêtres dans la nation ouest-africaine auraient la capacité d'aider les Libériens à retrouver "une véritable paix intérieure, par la foi en Dieu et la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ", disent les responsables de l'AED, ajoutant que les bons prêtres contribuent à la paix et à la réconciliation dans la "terre blessée". "

De 1989 à 2003, le Liberia a connu l'une des guerres civiles les plus meurtrières d'Afrique. 

Dans le rapport du 15 juin, le secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Liberia (CABICOL), le père Dennis Nimene, déclare que le peuple de Dieu dans le pays ne s'est pas encore remis de la violence. 

"La destruction de nos âmes était encore pire que les infrastructures", dit le père Nimene en référence à la guerre civile... 

Dans le rapport, la direction de l'AED affirme que la nation a également besoin de prêtres qui aideront les fidèles catholiques "à approfondir leur foi et à éviter ainsi de glisser vers des pratiques superstitieuses". 

Plus en Afrique

42,5 % des Libériens pratiquent le christianisme, le catholicisme étant la deuxième foi chrétienne la plus suivie.

Magdalene Kahiu