Selon le prêtre des SDB, les personnes qui vivaient sur leurs propres terres et gagnaient leur vie ont été privées de leurs terres et de leurs moyens de subsistance et sont obligées de se réfugier dans des terres et des cultures inconnues.
Il affirme que ceux qui ont été éjectés de leur maison ancestrale ont également été dépouillés de leur valeur personnelle et de leur dignité.
Le père Arasu fait référence à la lettre encyclique du pape François, Fratelli Tutti, dans laquelle le Saint-Père invite chacun à vivre dans la pensée du "Nous" et du "Nous", construisant ainsi une famille humaine.
Le prêtre salésien reprend le message du Pape François qui a écrit, dans le contexte de la pandémie du COVID-19 : " Une fois cette crise sanitaire passée, notre pire réaction serait de nous plonger encore plus profondément dans un consumérisme fiévreux et dans de nouvelles formes d'auto-préservation égoïste. Si Dieu le veut, après tout cela, nous ne penserons plus en termes de 'eux' et 'ceux-là', mais seulement 'nous'. ’”
"Oui, lorsque nous considérerons tout le monde comme faisant partie de notre famille, personne ne sera un migrant et un réfugié parmi nous", déclare le directeur du camp de réfugiés qui abrite des milliers de réfugiés, y compris ceux du Soudan du Sud voisin.
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Expliquant le thème de la Journée mondiale des réfugiés 2021, le père Arasu déclare :
"Ensemble, nous guérissons, visant à donner aux réfugiés l'accès aux soins de santé primaires et secondaires, à la santé sexuelle et reproductive, à la nutrition et aux services de santé mentale."
Le message de "Together we learn" vise à transformer la vie des jeunes réfugiés en leur offrant une éducation et en leur construisant un avenir meilleur, dit-il.
Quant à "Together we shine", les pays d'accueil sont appelés à aider les réfugiés à découvrir leur créativité et à tirer le meilleur parti de leur vie.
Le prêtre affirme que la guérison, l'apprentissage et le rayonnement sont capables de renforcer la santé mentale des réfugiés et de les aider à prendre confiance, à nouer de nouvelles amitiés et à se sentir bienvenus.
"Dans ce processus, l'utilisation de sports, de jeux, de nouvelles méthodes d'apprentissage et d'autres activités créatives peut développer chez les jeunes réfugiés leurs talents inhérents", dit-il.
Selon le prêtre, le pronom "nous" est synonyme d'unité, de proximité, d'inséparabilité, d'amitié "et même d'intimité".
"Peut-être que, dans le monde du consumérisme, du matérialisme et de l'esprit de profit, le concept de 'nous' est facilement oublié et négligé", dit-il, et il ajoute : "Aujourd'hui, les Nations unies et les dirigeants mondiaux tels que le pape François nous appellent à ressentir le sens du 'nous'. En ce moment, ce sentiment peut à lui seul sauver les réfugiés et tout le monde, surtout en cette terrible période de pandémie de coronavirus."
Le sentiment de "nous" peut sûrement nous aider à rester ensemble malgré la distance sociale physique", dit le père Arasu.
Selon lui, les célébrations de la Journée mondiale des réfugiés, qui, selon lui, regorgent de discours fondés sur la compassion, la miséricorde, le partage et l'accueil, sont surtout "une invitation à faire preuve d'empathie et de compréhension pour leur (les réfugiés) situation critique et à reconnaître leur résilience dans la reconstruction de leur vie."
"Cette journée met en lumière les droits, les besoins et les rêves des réfugiés, contribuant à mobiliser la volonté politique et les ressources pour que les réfugiés puissent non seulement survivre mais aussi s'épanouir", dit-il,
Le prêtre salésien explique : " S'il est important de protéger et d'améliorer la vie des réfugiés chaque jour, les journées internationales comme la Journée mondiale des réfugiés permettent d'attirer l'attention du monde entier sur le sort de ceux qui fuient les conflits ou les persécutions.”
"De nombreuses activités organisées à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés créent des occasions de soutenir les réfugiés", déclare le prêtre missionnaire dans son message partagé avec ACI Afrique.