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En RDC, le cardinal Ambongo exhorte les évêques à participer à la sauvegarde du bassin du Congo

Le Cardinal Fridolin Ambongo s'adressant aux participants à l'atelier sur l'environnement dans la capitale de la RD Congo, Kinshasa/ Crédit : CENCO Le Cardinal Fridolin Ambongo s'adressant aux participants à l'atelier sur l'environnement dans la capitale de la RD Congo, Kinshasa/ Crédit : CENCO

L'archevêque de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), le cardinal Fridolin Ambongo, a appelé ses frères évêques, lors d'un atelier sur l'environnement, à chercher des moyens de protéger le deuxième plus grand bassin fluvial du monde, le bassin du Congo. 

"Il est certainement impossible d'éviter l'utilisation des produits de la nature en général et du Bassin du Congo en particulier. En revanche, il est tout à fait possible de coordonner et de rationaliser les actions sur la nature et en particulier sur le Bassin du Congo afin de rendre à ce patrimoine universel son nom originel de beauté et d'améliorer sa capacité à offrir à toute l'humanité ses précieux services", a déclaré le Cardinal Ambongo lundi 21 juin. 

Il a ajouté : "Nous sommes tous responsables de la survie de notre bassin du Congo." 

Le cardinal congolais s'exprimait lors de la session d'ouverture de l'atelier d'une semaine organisé par la Commission épiscopale des ressources naturelles de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). 

L'atelier a été organisé sous le thème "L'Eglise en RDC face aux défis de l'environnement et des ressources naturelles pour la protection du Bassin du Congo et la sauvegarde de notre maison commune".

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Dans son message, le cardinal Ambongo a déclaré que le thème "met au défi notre essence de communion et de responsabilité."

"S'engager en tant qu'évêques pour la protection et la sauvegarde de notre maison commune est une marque de notre communion avec le Saint-Père et entre nous", a-t-il déclaré, ajoutant : "Devant le désastre causé par la violence que nos sociétés modernes insatiables exercent contre la nature, le pape François a soulevé l'option d'appeler tous les protagonistes à la protéger."

Faisant référence à la lettre encyclique du pape François, LaudatoSi', il a déclaré : "Cette sœur (la terre) crie à cause des dommages que nous lui causons par l'utilisation irresponsable et l'abus des biens que Dieu a déposés."

Le cardinal Ambongo a noté que c'est par l'intermédiaire des évêques que l'appel du Saint-Père à la conservation de l'environnement peut être réalisé. 

"C'est pourquoi nous devons rester unis entre nous et autour de cette vision du pape François. Il nous appartiendra, en tant que pasteurs, d'initier le peuple de Dieu qui nous est confié", a déclaré le cardinal congolais, ajoutant que le Saint-Père "souhaite que toute la famille humaine soit impliquée dans la recherche de solutions à l'urgence de la sauvegarde de notre maison commune."

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Le cardinal Ambongo a déclaré que l'atelier, qui réunit les évêques catholiques du pays, "nous rendra plus attentifs et plus éveillés à la gestion actuelle de l'environnement et des ressources naturelles."

Il a ajouté que les informations reçues au cours de cet événement d'une semaine aideront les dirigeants de l'Église à "élaborer des orientations pastorales sur les questions d'environnement et de ressources naturelles".

Dans son message au cours de la session, le président du CENCO, Mgr Marcel Utembi Tapa, a déclaré que l'objectif principal des évêques est de "promouvoir l'éducation de nos populations au respect de l'environnement pour la protection du Bassin du Congo". 

"C'est le deuxième poumon de la planète et la RDC est responsable de 60% de la forêt de ce bassin. Ainsi, nous avons la mission de plaider pour la dignité des personnes et l'amélioration des conditions de vie des populations qui vivent dans cet environnement à protéger au profit de l'humanité", a déclaré Mgr Utembi. 

L'archevêque de Kisangani a également noté que l'atelier en cours est un suivi du synode amazonien de 2019 et s'inscrit dans le cadre de la célébration de l'année LaudatoSi'.

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Magdalene Kahiu