Il a souligné, en faisant référence à l'exhortation apostolique post-synodale du pape François, Christus Vivit, que "le monde n'a jamais bénéficié, et ne bénéficiera jamais, d'une rupture entre les générations."
"Lorsque des relations intergénérationnelles existent, une mémoire collective est présente dans les communautés, car chaque génération reprend les enseignements de ses prédécesseurs et transmet à son tour cet héritage à ses successeurs", a expliqué l'Ordinaire du lieu de Kasana-Luweero, qui est également administrateur apostolique de l'archidiocèse de Kampala.
Le pape François a institué la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui aura lieu chaque année le quatrième dimanche de juillet, à proximité de la fête des grands-parents de Jésus, les saints Anne et Joachim.
Cette année, le thème de l'événement est "Je suis avec vous tous les jours", tiré de Matthieu 28:20.
"Les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation et de transmission des racines. C'est pour cette raison que j'ai décidé d'instaurer la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées", a déclaré le pape François dans la bibliothèque du Palais apostolique du Vatican le 31 janvier.
Dans son homélie, Mgr Ssemogerere a appelé les "jeunes générations" à venir en aide aux personnes âgées qui ont supporté le poids de la pandémie de COVID-19.
"Les jeunes générations sont appelées à aider les personnes âgées et les grands-parents, surtout en cette période où la pandémie les a si durement touchés. De nombreuses personnes âgées et grands-parents sont confrontés à des défis tels que l'isolement social et la marginalisation, l'abandon, la solitude et la diminution des contacts sociaux, entre autres", a déclaré l'évêque ougandais.
En Ouganda, où l'on a recensé au moins 92 724 cas de COVID-19, dont 2 579 décès et 77 171 guérisons, il a déclaré : "De nombreuses personnes âgées sont tombées malades, certaines sont décédées, et beaucoup ont connu de longues périodes d'isolement parce que leurs proches ne voulaient pas qu'elles contractent la maladie. ”
"Ceux qui sont encore malades et fragiles ont besoin d'une attention particulière pour les aider sur le chemin de la guérison. Ceux qui manquent, ont besoin de notre attention particulière", a ajouté l'évêque.
Les personnes âgées ont une contribution à apporter à la société, a poursuivi Mgr Ssemogerere, critiquant ceux qui considèrent les seniors comme socialement inadaptés.