Plusieurs médias, dont France 24, Voice of America et Aljazeera, ont rapporté que 28 étudiants avaient recouvré la liberté le samedi 24 juillet.
Se référant à l'un des responsables de la Bethel Baptist High School, l'AFP a rapporté que "28 étudiants avaient été libérés et avaient retrouvé leurs parents."
"Les bandits les ont libérés hier (samedi) et nous avons pu envoyer des bus de l'église pour aller les chercher là où les ravisseurs les ont déposés", a déclaré Joseph Hayab à l'AFP.
Le lundi 26 juillet, Premium Times Nigeria a rapporté la libération de quatre autres étudiants.
Parallèlement, dans une dépêche du 26 juillet, Reuters a cité des responsables de l'État de Kaduna déclarant que tous les cours dans cet État du nord du Nigeria avaient été suspendus "en raison de l'insécurité".
"Nous avons demandé aux étudiants de rester à l'écart pendant trois semaines, après quoi, au cours de la troisième semaine, nous examinerons la situation et nous nous adresserons au public et aux étudiants", aurait déclaré par téléphone à Reuters le commissaire à l'éducation de l'État de Kaduna, Mohammed Makarfi.
Dans leur déclaration du 25 juillet, les responsables de YOWICAN décrient "le taux croissant d'insécurité au Nigeria, tout en saluant les efforts du gouvernement et des agences de sécurité dans la lutte contre les activités néfastes des bandits, des bergers tueurs, des insurgés, etc.".
"Le YOWICAN, dans l'accomplissement des principes et de la foi chrétienne, croit fermement à la coexistence pacifique, mais cette piété ne doit pas être interprétée comme de la lâcheté, par conséquent, les kidnappeurs, les bandits, les bergers tueurs, les terroristes et les tireurs inconnus ne doivent pas pousser les jeunes chrétiens à l'extrême, au point de les amener à envisager le déploiement de stratégies d'autodéfense comme dernière option", ajoutent-ils.
Malgré les efforts déployés jusqu'à présent pour lutter contre la criminalité, les dirigeants du YOWICAN demandent "des mesures urgentes pour enrayer la vague croissante d'attaques, de meurtres, de destruction de vies, de propriétés, de terres agricoles et de moyens de subsistance de citoyens innocents dans les États du Nord, en particulier dans les communautés chrétiennes du sud de Kaduna".
Les jeunes leaders plaident également pour qu'un chrétien soit élu président lors des prochaines élections présidentielles en déclarant : "L'émergence d'un chrétien comme président en 2023 sera une véritable expression d'équité et de justice pour le Nigeria."