Le père Paul Thelekkat, de l'église syro-malabare, a déclaré que l'initiative "ne vise pas seulement à augmenter le nombre d'enfants", ajoutant qu'il s'agit d'une "démarche globale pour défendre les valeurs familiales et chérir le mode de vie catholique".
"C'est d'autant plus important maintenant que la campagne anti-vie se renforce au niveau mondial", a déclaré le prêtre.
La Conférence des évêques catholiques d'Inde, quant à elle, a exhorté les fidèles à marquer le 50e anniversaire de la loi indienne sur l'interruption médicale de grossesse, le 10 août, comme un "jour de deuil", selon un rapport de Radio Veritas Asia.
Dans une lettre aux fidèles, le cardinal Oswald Gracias, président de la conférence épiscopale, a noté que "des millions d'avortements ont eu lieu dans le pays" après l'adoption de la loi, et "il n'y a aucun signe de ralentissement de cette tendance anti-vie".
Le "Jour de deuil" vise à exprimer la "tristesse de l'Église face au meurtre de bébés non désirés" et à promouvoir une mentalité "pro-vie" dans la société indienne.
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La campagne de "prière et de réparation pour les décennies de sang innocent versé" comprend la sonnerie des cloches des églises, la présentation de programmes pro-vie sur les chaînes de médias catholiques et l'observation de "l'heure de la miséricorde" dans les paroisses, les maisons religieuses, les séminaires et les institutions catholiques.
Le cardinal Oswald a rappelé aux fidèles que l'Église est en première ligne pour promouvoir une culture pro-vie dans le monde entier.
Depuis l'adoption de la loi sur l'interruption médicale de grossesse en 1971, l'avortement est légalement disponible en Inde selon un large éventail de critères, notamment pour sauver la vie d'une femme, pour protéger sa santé physique et mentale, en cas de nécessité économique et sociale, et si la contraception a échoué entre couples mariés.