Aujourd'hui, 15 août, nous célébrons l'Assomption de la Sainte Vierge Marie.

Bien que l'assomption corporelle de Marie ne soit pas explicitement mentionnée dans l'Écriture, la tradition catholique l'identifie à la "femme vêtue de soleil" décrite dans le 12e chapitre du Livre de l'Apocalypse.

Ce passage appelle l'apparition de cette femme "un grand signe" qui "apparut dans le ciel", indiquant qu'elle est la mère du Messie juif et qu'elle a "la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles". En conséquence, l'iconographie catholique de la tradition occidentale représente souvent l'assomption de la Vierge Marie au ciel de cette manière.

Les chrétiens orientaux ont aussi traditionnellement considéré l'assomption de Marie au ciel comme une composante essentielle de leur foi. Pie XII a cité plusieurs textes liturgiques byzantins anciens, ainsi que le théologien arabe chrétien du huitième siècle, saint Jean de Damas, dans sa propre définition de l'assomption qui fait autorité.

"Il convenait", écrit saint Jean de Damas dans un sermon sur l'assomption, "qu'elle, qui avait gardé sa virginité intacte dans l'accouchement, garde son propre corps libre de toute corruption, même après la mort", et "qu'elle, qui avait porté le créateur comme un enfant sur son sein, habite dans les tabernacles divins".

Dans la tradition chrétienne orientale, la même fête est célébrée à la même date, mais elle est généralement appelée "Dormition" (endormissement) de Marie. La célébration catholique orientale de la Dormition est précédée d'une période de jeûne de deux semaines, similaire au Carême. Pie XII, dans "Munificentissimus Deus", a mentionné cette même période de jeûne comme appartenant également au patrimoine traditionnel des chrétiens occidentaux.

La fête de l'Assomption est toujours un jour saint d'obligation pour les catholiques de rite romain et oriental, au cours duquel ils sont tenus d'assister à la messe ou à la divine liturgie.