Harare, 31 août, 2021 / 8:40 (ACI Africa).
À l'occasion de la commémoration de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, les membres de Churches Converge on Conflict and Peace (CCCOP) au Zimbabwe, un consortium d'organisations d'églises œuvrant pour la paix, ont appelé le gouvernement de leur pays à mettre un terme à tous les cas de disparition.
Dans leur déclaration publiée lundi 30 août, les responsables de l'organisation dont la Commission catholique pour la justice et la paix au Zimbabwe (CCJPZ) est membre affirment que la nation d'Afrique australe a un passé de disparitions forcées.
"Cette journée devrait rappeler au gouvernement d'intensifier la recherche des personnes disparues et de prendre toutes les mesures possibles pour prévenir de tels événements et mettre fin à ces crimes en garantissant l'indemnisation des victimes et en rendant les auteurs responsables", indiquent les membres du CCCOP dans la déclaration publiée le jour de la commémoration qui a été établie en décembre 2020 par les Nations unies.
Ils ajoutent que le gouvernement zimbabwéen, par l'intermédiaire de la Commission nationale pour la paix et la réconciliation, "devrait aider à enquêter sur tous les cas de disparitions afin d'y mettre un terme".
Les membres du CCCOP notent que le Zimbabwe a connu des disparitions forcées au cours des années précédentes, notamment pendant la période duGukurahundi de 1983 à 1987.