Il a ajouté que c'est une bonne chose de se tourner vers le Seigneur avec des demandes de prière, mais surtout, il est important d'écouter le Seigneur.
"Jésus nous le demande. Dans l'Évangile, lorsqu'on lui demande quel est le premier commandement, il répond : 'Écoute, Israël'. Puis il ajoute : 'Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur... et ton prochain comme toi-même' (Mc 12, 28-31). Mais avant tout, il dit : "Écoute, Israël"", a expliqué le pape.
Le pape François a déclaré qu'aujourd'hui, de nombreuses personnes ont "une surdité intérieure" que Jésus peut toucher et guérir. Cette "surdité du cœur" peut conduire à une perte de conscience des besoins de ceux qui nous entourent, a-t-il dit.
"Pris par la hâte, par tant de choses à dire et à faire, nous ne trouvons pas le temps de nous arrêter pour écouter ceux qui nous parlent. Nous courons le risque de devenir imperméables à tout et de ne pas faire de place à ceux qui ont besoin d'être entendus. Je pense aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées, à ceux, nombreux, qui ont moins besoin de paroles et de prédications, et plus d'être entendus", a déclaré François.
"Demandons-nous : quelle est ma capacité d'écoute ? Suis-je touché par la vie des gens, est-ce que je sais passer du temps avec ceux qui me sont proches ?".
Le pape a déclaré que cela s'applique particulièrement aux prêtres, qui doivent être attentifs à l'écoute des personnes dans leurs paroisses.
Il a ajouté que cela s'applique également à la vie familiale, où l'on peut être tenté de parler sans vraiment écouter.
À la fin de son discours de l'Angélus, le pape a prié pour le peuple afghan afin qu'il puisse "vivre dans la dignité".
"En ces temps troublés qui voient les Afghans chercher refuge, je prie pour les plus vulnérables d'entre eux. Je prie pour que de nombreux pays accueillent et protègent ceux qui cherchent une nouvelle vie. Je prie aussi pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays et pour qu'elles puissent recevoir l'assistance et la protection nécessaires", a déclaré le pape.
"Que les jeunes Afghans reçoivent une éducation, un bien essentiel pour le développement humain. Et que tous les Afghans, qu'ils soient chez eux, en transit ou dans les pays d'accueil, vivent dans la dignité, dans la paix et la fraternité avec leurs voisins."