Aujourd'hui, le 8 septembre, nous célébrons la Nativité de la Sainte Vierge Marie.

Il s'avéra cependant que le couple allait être béni encore plus abondamment qu'Abraham et Sarah, comme le révéla un ange à Anne lorsqu'il lui apparut et lui prophétisa que toutes les générations honoreraient leur futur enfant : "Le Seigneur a entendu ta prière, tu concevras et tu enfanteras, et l'on parlera de ta postérité dans le monde entier."

Après la naissance de Marie, selon le Protoévangile de Jacques, Anne "fit un sanctuaire" dans la chambre de la petite fille, et "ne permit rien de commun ou d'impur" en raison de la sainteté particulière de l'enfant. Le même écrit rapporte que lorsqu'elle eut un an, son père "fit un grand festin, et invita les prêtres, les scribes, les anciens, et tout le peuple d'Israël."

"Joachim amena l'enfant aux prêtres, poursuit le récit, et ils la bénirent en disant : "Dieu de nos pères, bénis cette enfant et donne-lui un nom éternel qui sera cité de génération en génération". Il l'amena aux grands prêtres, qui la bénirent en disant : "Dieu très haut, regarde cet enfant, et bénis-le d'une bénédiction extrême, qui sera éternelle".

Le protoévangile décrit ensuite comment les parents de Marie, ainsi que les prêtres du temple, ont décidé par la suite qu'elle serait offerte à Dieu en tant que Vierge consacrée pour le reste de sa vie, et qu'elle entrerait dans un mariage chaste avec le charpentier Joseph.

Saint Augustin a décrit la naissance de la Vierge Marie comme un événement d'importance cosmique et historique, et comme un prélude approprié à la naissance de Jésus-Christ. "Elle est la fleur des champs d'où est sorti le précieux muguet", disait-il.

L'évêque du IVe siècle, dont la théologie a profondément façonné la compréhension du péché et de la nature humaine par l'Église occidentale, a affirmé que "par sa naissance, la nature héritée de nos premiers parents est changée."