"Tous ces enfants ont abandonné l'école et sont confrontés à l'exploitation et aux abus", ajoutentils.
Le Foyer Don Bosco, dans le diocèse de Porto-Novo au Bénin, est un foyer d'accueil pour les enfants venant directement de la rue, indiquent les responsables de l'Institut religieux fondé par Saint Jean Bosco dans le rapport du 8 septembre.
Ils ajoutent : "Les besoins les plus fondamentaux des enfants sont satisfaits, notamment un abri, une alimentation correcte, des vêtements et l'accès à des adultes qui les aident à se sentir en sécurité et protégés de l'exploitation et de la violence auxquelles beaucoup sont confrontés lorsqu'ils vivent dans la rue."
"Le Foyer Don Bosco fournit d'abord une assistance psychologique lorsqu'un enfant entre dans le programme. Les membres du personnel s'efforcent de comprendre les problèmes familiaux ou les problèmes liés au travail des enfants auxquels chaque enfant est confronté", expliquent les membres de SDB.
Plus tard, poursuivent-ils, "les enfants reçoivent des soins de santé, un soutien alimentaire, un accueil, un logement, une réintégration scolaire et une formation professionnelle. Certains jeunes étudient jusqu'à l'obtention de leur diplôme tandis que d'autres reçoivent une formation professionnelle."
Selon le directeur du Foyer Don Bosco, le père Aurélien Ahouangbe, "C'est une illusion qui entraîne de nombreux mineurs dans des contextes d'insécurité et qui fait qu'ils finissent par vivre dans la rue."
"Notre objectif est de redonner sa dignité à l'enfant, de l'éduquer pour qu'il trouve véritablement sa place dans la société, en tant qu'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu", explique le père Ahouangbe.
Afin de lutter contre le travail des enfants, les missionnaires salésiens du Bénin ont également construit des kiosques de conseil sur les marchés et le long des frontières nationales.
Ces kiosques sont surveillés par des équipes de fonctionnaires, de policiers et de travailleurs sociaux qui examinent l'âge et les conditions de vie des mineurs. S'ils déterminent que le jeune a moins de 14 ans ou qu'il est maltraité, le mineur est pris en charge par les salésiens.
"Nous les écoutons, les accompagnons dans la communauté et cherchons leurs parents", explique le père Ahouangbe.