La pandémie, note AED, pourrait également inciter l'organisation pontificale à communiquer davantage par téléphone portable et par vidéoconférence, car de plus en plus de partenaires du projet ont exprimé le souhait de contacter les représentants de l'organisation caritative par communication à distance.
"Notre expérience montre toutefois que ces réunions internationales devraient idéalement être limitées à 7 ou 8 participants si l'on veut avoir une chance de mener des discussions fructueuses", déclare Mme Lynch.
À long terme, AED prévoit donc de toujours privilégier la communication et les pratiques de travail en personne, dans la mesure du possible, ajoute Mme Lynch.
"Il faut cependant garder à l'esprit que les outils en ligne peuvent être un complément bénéfique et permettent de rester en contact, de maintenir un rythme d'échange d'informations plus régulier ou plus fréquent, ou encore de nouer plus facilement de nouveaux contacts. Ce qui doit nous guider, c'est la conscience que tant l'AED que ses partenaires de projet appartiennent à une Église dans le besoin", ajoute-t-elle.
L'organisation caritative internationale soutient plus de 5 000 projets par an pour aider l'Église persécutée et souffrante dans quelque 140 pays.
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Dans le rapport du 10 septembre, la direction de l'organisation caritative catholique note que les mesures de confinement qui ont été nécessaires pour arrêter la propagation de la pandémie ont malheureusement aussi entraîné une diminution significative des activités pastorales régulières de ses partenaires de projet dans le monde.
"Par rapport à 2019, nous avons connu en 2020 une diminution de 20 % des demandes reçues pour le soutien de projets", indique Mme Lynch, et ajoute : "Dans le même temps, nous avons également dû nous concentrer sur des types de projets spécifiques dont l'urgence s'est accrue et qui ont nécessité toute notre attention, comme le soutien des allocations de masse, l'envoi d'une aide existentielle aux religieuses et la supervision de l'entretien des séminaristes."
En plus de l'effondrement des demandes de soutien de projet, les restrictions sur les voyages aériens ont entraîné un arrêt complet des visites des partenaires de projet au siège d'AED International à Königstein, en Allemagne, de mars dernier à juin de cette année, rapporte la direction de l'organisation caritative catholique.
Les représentants d'AED n'ont donc pas pu effectuer leurs visites régulières aux partenaires internationaux du projet dans le monde entier.
La fondation est optimiste et pense que des jours meilleurs viendront après la pandémie, lorsqu'elle fera une tournée dans différents pays où elle soutient des milliers de projets.
La première chose à laquelle il faut s'attendre après la fin de la pandémie et le retour à la "normalité" est un zèle et une appréciation encore plus grands pour visiter les partenaires du projet et les rencontrer en personne", déclare la direction de l'organisme de charité pontifical dans le rapport du 10 septembre.
À propos des projets de l'organisation en cas de retour à la normale, Mme Lynch déclare : "Il est agréable de revenir aux rencontres en face à face, car il est important pour nous de nous rendre encore plus fréquemment dans les endroits les plus éloignés de nous, afin de nous faire une idée réelle de leur situation et de pouvoir les encourager personnellement. Nos partenaires de projet sur place apprécient vraiment que nous le fassions."