Le bureau de presse du Saint-Siège a précisé que le pape a dit aux cardinaux "combien au cœur de la réflexion ne se trouve pas tant l'approfondissement de tel ou tel thème que l'apprentissage d'une manière de vivre l'Église, marquée à tous les niveaux par l'écoute mutuelle et par une attitude pastorale, notamment face aux tentations du cléricalisme et de la rigidité."
Le Vatican a annoncé en mai que le synode sur la synodalité s'ouvrirait par une phase diocésaine qui durera d'octobre 2021 à avril 2022.
Une deuxième phase, continentale, se déroulera de septembre 2022 à mars 2023.
La troisième phase, universelle, débutera au Vatican en octobre 2023 avec la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, consacrée au thème "Pour une Église synodale : Communion, participation et mission".
Le cardinal hondurien Óscar Rodríguez Maradiaga, le cardinal allemand Reinhard Marx, le cardinal américain Sean O'Malley, le cardinal indien Oswald Gracias et le cardinal congolais Fridolin Ambongo Besungu ont participé à la réunion de mardi depuis leur pays d'origine, a indiqué le bureau de presse du Saint-Siège.
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello, président sortant du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, et Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, ont rejoint la réunion depuis le Vatican.
La dernière rencontre entre les cardinaux et le pape remonte à juin, lorsqu'ils ont discuté des processus synodaux dans le monde.
Un mois plus tôt, ils avaient tenu une discussion virtuelle sur les révisions apportées à un projet de nouvelle constitution destinée à régir la Curie romaine, connue sous le nom de Praedicate evangelium.
Le groupe de cardinaux conseillers, parfois appelé C9 parce qu'il comptait auparavant neuf membres, a été créé par le pape François en 2013, pour "l'assister dans la gouvernance de l'Église universelle", ainsi que pour réviser le texte de la constitution apostolique de 1988 Pastor bonus.
Lors de l'une des premières réunions du conseil, il a été décidé que les révisions projetées de Pastor bonus seraient suffisamment importantes pour justifier une constitution entièrement nouvelle.