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Aujourd'hui, 25 décembre, nous célébrons la Nativité du Seigneur - Noël

Le mot pour Noël en vieil anglais tardif est Cristes Maesse, la messe du Christ, trouvé pour la première fois en 1038, et Cristes-messe, en 1131 ; en latin Dies Natalis.

Les premières célébrations

Noël ne figurait pas parmi les premières fêtes de l'Église. Les saints Irénée et Tertullien l'omettent de leurs listes de fêtes, et Origène, jetant peut-être un coup d'œil à la Natalitia impériale discréditée, affirme que dans les Écritures, seuls les pécheurs, et non les saints, célèbrent leur anniversaire. Arnobius peut encore ridiculiser les "anniversaires" des dieux.

Les premières traces de cette fête nous viennent d'Égypte. Vers 200 après J.-C., Clément d'Alexandrie raconte que certains théologiens égyptiens ont attribué "très curieusement", non pas l'année seulement, mais le jour de la naissance du Christ, le plaçant le 25 Pachon (20 mai) dans la vingt-huitième année d'Auguste. La fête de décembre est donc parvenue en Égypte entre 427 et 433.

À Rome, la preuve la plus ancienne se trouve dans le calendrier philocalien, compilé en 354, qui contient trois entrées importantes. Dans le calendrier civil, le 25 décembre est marqué "Natalis Invicti". Dans le "Depositio Martyrum", une liste de martyrs romains ou anciens et universellement vénérés, on trouve sous le 25 décembre "VIII kal. ian. natus Christus in Betleem Iudæ".

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De Santi (L'Orig. delle Fest. Nat., in Civiltæ Cattolica, 1907), à la suite d'Erbes, soutient que Rome a repris l'Épiphanie orientale, qui avait désormais une coloration nette de Nativité, et, avec un nombre croissant d'Églises orientales, l'a placée le 25 décembre. Plus tard, l'Orient et l'Occident divisèrent leur fête, laissant l'Ephiphanie le 6 janvier et la Nativité le 25 décembre, respectivement, et plaçant Noël le 25 décembre et l'Epiphanie le 6 janvier. L'hypothèse la plus ancienne semble encore préférable.

Origine de la date

En ce qui concerne la date de la naissance du Christ, les évangiles ne donnent aucune indication ; des arguments contradictoires sont fondés sur leurs données. Le recensement aurait été impossible en hiver : toute une population ne pouvait alors être mise en mouvement. En hiver, il devait l'être aussi ; alors, seuls les travaux des champs étaient suspendus, mais Rome n'avait pas cette prévenance. Les autorités divergent d'ailleurs sur la question de savoir si les bergers pouvaient ou voulaient garder les troupeaux exposés pendant les nuits de la saison des pluies.

Natalis Invicti

La fête solaire bien connue de Natalis Invicti, célébrée le 25 décembre, a cependant une forte revendication sur la responsabilité de notre date de décembre. Pour l'histoire du culte solaire, sa position dans l'Empire romain et son syncrétisme avec le mithraïsme, voir les "Textes et Monuments" de Cumont, I, ii, 4, 6, p. 355. Mommsen (Corpus Inscriptionum Latinarum, 12, p. 338) a rassemblé les preuves de cette fête, qui atteignit le sommet de sa popularité sous Aurélien en 274. C'est Filippo del Torre qui, en 1700, en a vu l'importance pour la première fois. Elle est marquée, comme on l'a dit, sans ajout dans le calendrier de Philocalus. Il serait même impossible ici d'esquisser l'histoire du symbolisme et du langage solaires appliqués à Dieu, au Messie et au Christ dans les ouvrages canoniques, patristiques ou de dévotion juifs ou christiques. Les hymnes et les offices de Noël abondent en exemples ; les textes sont bien classés par Cumont.

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Liturgie et coutumes

La fixation de cette date a fixé celles aussi de la Circoncision et de la Présentation, de l'Attente et, peut-être, de l'Annonciation B.V.M., de la Nativité et de la Conception du Baptiste (cf. Thurston in Amer. Eccl. Rev., December, 1898). Jusqu'au Xe siècle, Noël était considéré par le pape comme le début de l'année ecclésiastique, comme c'est encore le cas en Bulgarie. Boniface VIII (1294-1303) rétablit temporairement cet usage, auquel l'Allemagne tenait le plus longtemps.

La crèche (creche) ou scène de la Nativité

Saint François d'Assise, en 1223, est à l'origine de la crèche actuelle en laïcisant une coutume jusqu'alors ecclésiastique, désormais extra-liturgique et populaire. La présence du bœuf et de l'âne est due à une mauvaise interprétation d'Isaïe 1,3 et d'Habacuc 3,2 (version "Itala"), bien qu'ils apparaissent dans l'unique "Nativité" du IVe siècle découverte dans les catacombes de Saint Sébastien en 1877. L'âne sur lequel chevauchait Balaam dans le mystère de Reims a valu à la fête le titre de Festum Asinorum (Ducange, op. cit., s.v. Festum).

Hymnes et chants de Noël

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<span "times="" new="" roman";="" font-size:="" 12pt;="" mso-fareast-family:="" mso-ansi-language:="" en-gb;="" mso-fareast-language:="" es;="" mso-bidi-language:="" ar-sa;="" mso-bidi-font-size:="" 10. 0pt;="" mso-bidi-font-weight:="" bold;'="" lang="EN-GB" style="margin : 0px ; padding : 0px ; box-sizing : border-box ; color : rgb(47, 34, 42) ; font-family : Inter, sans-serif ; font-size : 18px ; font-style : normal ; font-variant-ligatures : normal ; font-variant-caps : normal ; font-weight : 400 ; letter-spacing : normal ; orphans : 2 ; text-align : start ; text-indent : 0px ; text-transform : none ; white-space : normal ; widows : 2 ; word-spacing : 0px ; -webkit-text-stroke-width : 0px ; background-color : rgb(255, 255, 255) ; text-decoration-thickness : initial ; text-decoration-style : initial ; text-decoration-color : initial ;">La dégénérescence de ces pièces a en partie provoqué la diffusion de noels, pastorali, et carols, auxquels on accordait, parfois, une position quasi-liturgique. Prudentius, au IVe siècle, est le premier (et en ce siècle seulement) à hymner la Nativité, car la "Vox clara" (hymne pour les laudes de l'Avent) et le "Christe Redemptor" (vêpres et matines de Noël) ne peuvent être attribués à Ambroise. "A solis ortu" est cependant certainement de Sedulius (cinquième siècle). Les plus anciens Weihnachtslieder allemands datent des XIe et XIIe siècles, les plus anciens noels du XIe, les plus anciens carols du XIIIe. Le célèbre "Stabat Mater Speciosa" est attribué à Jacopone da Todi (1230-1306) ; "Adeste Fideles" est, au plus tôt, du XVIIe siècle. Ces airs, et même ces paroles, essentiellement populaires, devaient cependant exister bien avant d'être mis par écrit.

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