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Un des quatre séminaristes nigérians libérés, recevant des soins à l'hôpital catholique

Quatre séminaristes de première année de philosophie enlevés au grand séminaire du Bon Pasteur dans l'État de Kaduna au Nigeria dans la nuit du 8 janvier 2020. L'un d'entre eux reçoit des médicaments dans un hôpital catholique de l'archidiocèse de Kaduna. Grand séminaire du Bon Pasteur, Kaduna, Nigeria Quatre séminaristes de première année de philosophie enlevés au grand séminaire du Bon Pasteur dans l'État de Kaduna au Nigeria dans la nuit du 8 janvier 2020. L'un d'entre eux reçoit des médicaments dans un hôpital catholique de l'archidiocèse de Kaduna.
Grand séminaire du Bon Pasteur, Kaduna, Nigeria

L'un des quatre séminaristes nigérians de première année de philosophie enlevés le 8 janvier au grand séminaire Bon Pasteur de Kaduna a été libéré le samedi 18 janvier, après avoir été jeté par les ravisseurs sur l'autoroute Kaduna-Abuja au Nigeria. Il a été secouru par des bons samaritains et il reçoit des médicaments dans un établissement de santé catholique, ont indiqué de multiples sources à ACI Afrique.

Les séminaristes, Pius Kanwai, 19 ans, Peter Umenukor, 23 ans, Stephen Amos, 23 ans, et Michael Nnadi, 18 ans, ont été enlevés dans la nuit du 8 janvier lors d'une opération de 30 minutes au cours de laquelle les ravisseurs, vêtus d'un uniforme militaire et armés de fusils, se sont introduits de force dans les locaux du séminaire catholique de l'État de Kaduna qui accueillait 268 grands séminaristes.

"Je peux confirmer le rapport selon lequel un des séminaristes a été libéré hier", a déclaré une source au Nigeria à ACI Africa dimanche soir et a ajouté, "le séminariste a été trouvé le long de la route et aidé par des passants parce qu'il n'était pas en bonne forme".

Le séminariste libéré se bat pour sa vie "dans l'unité de soins intensifs (ICU) de l'hôpital catholique St. Gerard de Kaduna", a déclaré la source lors d'un entretien téléphonique.

"Depuis le moment de l'enlèvement, ce séminariste était têtu avec les ravisseurs ; il pouvait s'accrocher à tout ce qu'il trouvait, résistant à l'enlèvement", a raconté une source de Kaduna et ajouté en référence à l'incident du 8 janvier au grand séminaire du Bon Pasteur, "en représailles, le séminariste a été sévèrement battu, ce qui a entraîné des fractures sur certaines parties de son corps, mais ils l'ont quand même emmené".

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Selon cette source, le séminariste aurait été libéré et jeté le long de la route "parce que les ravisseurs ont estimé que le garçon ne pouvait pas survivre entre leurs mains".

Depuis le 11 janvier, les ravisseurs ont pris contact avec les membres des familles des séminaristes pour discuter des rançons pour leur libération, a déclaré une source au Nigeria à ACI Africa le 12 janvier.

Selon un communiqué de presse publié dimanche, l'archevêque Matthew Man'oso Ndagoso de l'archidiocèse de Kaduna a mis en garde contre les spéculations concernant la demande de rançon des ravisseurs pour la libération des séminaristes en toute sécurité.

"Nous avons rationalisé la discussion avec les ravisseurs, ce n'est qu'une seule personne qui communique avec eux, nous ne pouvons divulguer aucune discussion avec eux", a déclaré l'archevêque Man'oso.

Le dimanche 19 janvier, un prêtre de Kaduna aurait déclaré à sa congrégation lors de la messe : "Nous prions pour que Dieu touche le cœur des ravisseurs et libère les trois autres (les séminaristes). Continuez à prier le chapelet pour eux".

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Fr. Don Bosco Onyalla