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Une entité catholique en Guinée-Bissau promeut l'éducation par des formations sur la tenue de dossiers

Patricio Mendes, administrateur scolaire, devant l'école qu'il supervise à Djam-Ma, dans la région de Bafatá, en Guinée-Bissau. Crédit : Ricci Shryock pour CRS Patricio Mendes, administrateur scolaire, devant l'école qu'il supervise à Djam-Ma, dans la région de Bafatá, en Guinée-Bissau. Crédit : Ricci Shryock pour CRS

Catholic Relief Services (CRS), l'agence humanitaire internationale de la communauté catholique des États-Unis, transmet des compétences en matière de tenue de registres aux administrateurs d'écoles et aux responsables d'autres institutions en Guinée-Bissau.

Dans un rapport publié le 7 janvier, les responsables de CRS expliquent qu'en plus de maintenir les enfants à l'école, le programme de formation de quatre ans vise à assurer le suivi de la contribution des organisations communautaires locales aux repas quotidiens des enfants.

"Le nouveau programme fournit un système rationalisé pour une meilleure tenue des registres et une meilleure répartition de la nourriture. Il permet de suivre à la fois la quantité de nourriture distribuée et consommée", indiquent les responsables de CRS dans le rapport.

Ils ajoutent : "Outre une meilleure comptabilisation de la nourriture, de meilleurs systèmes seront également mis en place pour enregistrer la contribution des organisations communautaires locales aux repas quotidiens des enfants."

Mis en œuvre par CRS et financé par le programme McGovern-Dole Food for Education, qui est parrainé par le ministère américain de l'agriculture, le programme offre une formation dans le but de promouvoir l'éducation et les performances économiques dans le cadre du projet Educative Communities.

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Dans le rapport, un administrateur d'une petite école rurale du diocèse catholique de Bafata, en Guinée-Bissau, qui a bénéficié de la formation, se dit confiant que le programme de repas de cette année sera différent de celui des autres années.

"Avant la formation, nous n'étions pas sûrs des quantités de riz que nous devions fournir à chaque élève chaque jour", déclare Patricio Mendes, et ajoute : "La session de formation nous a montré comment mieux gérer la nourriture, en tenant compte du nombre d'élèves dans la classe et d'autres informations."

"Avant, les élèves recevaient parfois trop de riz, parfois pas assez. Nous donnions aux enfants des quantités différentes tout le temps. Maintenant, c'est mieux réglementé et mesuré", dit M. Mendes.

Les responsables de CRS affirment que le programme, qui est réalisé grâce à un partenariat entre Caritas Guinée Bissau et Plan International, cible environ 350 écoles dans cinq régions de la Guinée Bissau, tout en soutenant plus de 197 000 personnes.

En ce qui concerne les enfants qui bénéficieront du programme, les responsables précisent que "plus de 120 000 élèves participeront au programme, qui comprend divers éléments en plus de la formation."

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Dans le rapport, le directeur d'une école du diocèse catholique de Bafata déclare que les parents contribuent normalement aux repas scolaires en fournissant des aliments produits localement, comme le gombo et l'hibiscus, et des légumes.

Souleymane Dahaba explique que les nouvelles compétences en matière de tenue de registres acquises au cours de la formation permettent de calculer avec précision ce que la communauté fournit à l'école.

"Lorsque nous enregistrons le montant de la contribution de la communauté, celle-ci s'approprie le (programme), ce qui l'aide à s'engager davantage et encourage plus de gens à envoyer leurs enfants à l'école et le gouvernement à reconnaître la contribution de la communauté", explique M. Dahaba.

Mariama Seide, qui a également bénéficié du programme, dit qu'elle conserve un grand livre avec des colonnes et des rangées complexes qu'elle est prête à utiliser lorsque la nouvelle année scolaire commence.

Mme Seide, qui dirige un programme de repas scolaires, affirme que beaucoup de choses ont changé au sein du système scolaire depuis qu'elle a suivi la formation en février 2021.

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"Nous avons appris à utiliser des modèles, ce qui nous aide à gérer la nourriture et à bien suivre tout le monde. Nous le remplissons matin et après-midi, et cela a un impact positif", dit-elle dans le rapport du 7 janvier.

Silas Isenjia