Lusaka, 16 janvier, 2022 / 8:30 (ACI Africa).
La décision de la Commission électorale de Zambie (ECZ) d'annuler les élections partielles de la circonscription de Kabwata après que l'un des candidats se soit retiré des urnes est une raison pour le pays d'Afrique australe de revoir sa Constitution, ont déclaré les responsables du Centre jésuite de réflexion théologique (JCTR).
Lundi 10 janvier, l'ECZ aurait annulé les élections partielles de Kabwata après que l'un des candidats, Libanda Francis, se soit retiré de la course. Les responsables de l'ECZ auraient invoqué l'article 52(6) de la Constitution zambienne, qui demande à l'organisme électoral d'annuler un scrutin lorsqu'un candidat se retire, meurt, est disqualifié pour corruption ou faute professionnelle ou lorsqu'un tribunal interdit à un candidat de participer à une élection.
Après l'annulation d'un scrutin, l'article 52(6) exige de nouvelles nominations de candidats éligibles et l'organisation d'une nouvelle élection dans les 30 jours suivant le dépôt de la liste des nouvelles nominations.
Dans une déclaration du jeudi 13 janvier, les membres du JCTR disent noter "avec une grande inquiétude l'existence continue d'ambiguïtés concernant la constitution actuelle, son interprétation, et plus spécifiquement, dans ce cas, les faiblesses des processus électoraux de la Zambie".
"On sait qu'avec le cadre juridique électoral actuel, le système politique zambien reste vulnérable aux incohérences et au gaspillage inutile des ressources publiques", indiquent les responsables du JCTR.