Le pape François condamne les prêtres qui utilisent l'argent pour faire avancer leur carrière

La même chose peut se produire dans la " vie ordinaire ", comme dans les

affaires, lorsque les gens essaient d'avancer dans leur travail en demandant des faveurs.

Il a rappelé que c'est par l'onction libre du Seigneur que quelqu'un est chrétien, rejetant l'argument selon lequel l'identité chrétienne d'une personne vient de son appartenance à une famille chrétienne ou d'une culture chrétienne.

"De nombreuses personnes issues d'une famille chrétienne et d'une culture chrétienne rejettent le Seigneur", a-t-il noté. "Mais comment se fait-il que nous soyons ici, élus par le Seigneur ? gratuitement, sans aucun mérite, gratuitement".

"Quel est le grand don de Dieu ?" a-t-il poursuivi. "Le Saint-Esprit ! Quand le Seigneur nous a élus, il nous a donné le Saint-Esprit. Et c'est la grâce pure, c'est la grâce pure. Sans notre mérite".

Nous devons avoir une attitude d'humilité face à ce don, a insisté le pape François. "C'est la sainteté. Les autres choses ne sont pas nécessaires".

Il a déclaré que si les évêques ou les prêtres oublient leur troupeau ou estiment qu'ils sont plus importants que les autres, ils nient le don de Dieu, et il en va de même pour les chrétiens qui oublient les autres, qu'ils soient croyants ou non.

C'est comme si on disait au Saint-Esprit : "Mais toi, va, va tranquillement dans la Trinité, repose-toi, je vais me débrouiller tout seul", a-t-il dit.

"Et ce n'est pas chrétien. Il ne s'agit pas de sauvegarder le don ", a-t-il fait valoir. "Nous demandons aujourd'hui au Seigneur, en pensant à David, de nous donner la grâce de rendre grâce pour le don qu'il nous a fait, de prendre conscience de ce don, si grand, si beau, et de le sauvegarder - cette gratuité, ce don - de le sauvegarder par notre fidélité".