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Une paroisse catholique de l'archidiocèse de Bulawayo au Zimbabwe fermée suite à une profanation

La sacristie de la paroisse catholique St. Andrew's de l'archidiocèse de Bulawayo est temporairement fermée en raison d'un vol avec effraction et d'une profanation qui ont eu lieu aux premières heures de ce 24 janvier 2022. Crédit : Archidiocèse de Bulawayo/Facebook La sacristie de la paroisse catholique St. Andrew's de l'archidiocèse de Bulawayo est temporairement fermée en raison d'un vol avec effraction et d'une profanation qui ont eu lieu aux premières heures de ce 24 janvier 2022. Crédit : Archidiocèse de Bulawayo/Facebook

Une église paroissiale catholique au Zimbabwe a été fermée suite à un incident de profanation survenu aux premières heures du lundi 24 janvier.

Dans un message obtenu par ACI Afrique, le curé de la paroisse catholique St André de l'archidiocèse de Bulawayo déclare que des voleurs se sont introduits dans l'église et ont fait disparaître "l'ostensoir, les calices, le kit de messe, les ciboriums contenant le Saint Sacrement".

"Chère famille de la paroisse St Andrew, c'est avec un cœur douloureux que j'annonce la fermeture temporaire de l'église de la paroisse St Andrew en raison d'un vol par effraction et d'une profanation qui ont eu lieu aux premières heures de ce 24 janvier 2022", déclare le Père Louis Chileshe dans le message publié sur Facebook.

Malheureusement, ajoute le père Chileshe, les profanateurs "se sont également introduits dans l'église paroissiale et ont volé l'ostensoir, les calices, le kit de messe, les ciboriums contenant le Saint Sacrement et ont brisé le tabernacle".

À la suite de l'incident, le curé dit avoir "réussi depuis à récupérer le Saint-Sacrement, dont ils se sont débarrassés en de nombreux endroits dans la brousse et au bord de la route".

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Le membre de la Congrégation des Missionnaires de Mariannhill (CMM) ajoute : "Cet acte rend notre terrain d'église profané et devra être consacré à nouveau par l'archevêque."

Conformément au droit canonique, la paroisse "sera fermée jusqu'à nouvel ordre", déclare le père Chileshe en référence au droit canonique 1211.

Le Can. 1211 stipule : "Les lieux sacrés sont violés par des actions gravement injurieuses qui y sont faites avec scandale pour les fidèles, actions qui, selon le jugement de l'ordinaire du lieu, sont si graves et contraires à la sainteté du lieu qu'il n'est pas permis d'y exercer le culte jusqu'à ce que le dommage soit réparé par un rite pénitentiel selon la norme des livres liturgiques."

Dans son message sur Facebook, le curé de Saint-André a appelé le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale à "prier les uns pour les autres, pour l'église paroissiale et une confiance totale en Dieu pour qu'il nous ramène bientôt dans sa Maison bientôt consacrée."

Magdalene Kahiu