Les responsables ecclésiastiques, parmi lesquels figurent des représentants de la Conférence des évêques catholiques de Zambie (ZCCB) et de Caritas Zambie, demandent aux dirigeants de l'UPND et du PF "de prendre immédiatement des mesures disciplinaires à l'encontre des membres responsables de ces actes et à tous les partis politiques de veiller à ce que les membres qui commettent des violences ou d'autres violations du code en subissent les conséquences".
Ils demandent aux forces de l'ordre d'agir "rapidement et de manière transparente" dans les enquêtes sur les allégations de violence et de veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traités conformément à la loi.
Dans leur déclaration, les représentants des chefs d'église en Zambie disent qu'ils ont également noté un cas de malversation électorale où un électeur a été autorisé à voter sans les documents requis.
Ils ajoutent que l'éducation des électeurs a été " très faible " avant l'élection qui avait été initialement prévue pour le 20 janvier.
Pour résoudre certains des problèmes électoraux, les membres de l'observateur électoral indépendant et non partisan affirment qu'il est nécessaire de consacrer davantage d'efforts à l'éducation civique.
Ils demandent instamment aux médias, à la Commission électorale de Zambie (ECZ), aux organisations de la société civile (OSC) et aux comités de district pour l'éducation des électeurs (DVEC) "d'accroître leurs efforts lors des futures élections afin de fournir des informations accessibles à tous les électeurs, en mettant particulièrement l'accent sur les groupes marginalisés et en incluant des informations sur les mesures d'atténuation du COVID-19".
"L'éducation des électeurs reste un élément clé du processus électoral pour renforcer la participation des citoyens au processus électoral", soulignent les responsables du CCMG dans leur déclaration du 5 février.
Ils encouragent les OSC "à accroître les efforts de sensibilisation sur la prévention du COVID-19, y compris les mesures d'atténuation pour les activités politiques et électorales, afin d'améliorer le respect des règles par les parties prenantes participant aux processus électoraux."
L'ECZ a déplacé les élections de Kabwata au 3 février après que l'un des candidats, Libanda Francis, se soit retiré de la course.
Les responsables de la Commission électorale ont invoqué l'article 52(6) de la Constitution zambienne, qui demande à l'organisme électoral d'annuler une élection lorsqu'un candidat se retire, meurt, est disqualifié pour corruption ou faute professionnelle ou lorsqu'un tribunal interdit à un candidat de participer à une élection.