Le prêtre catholique explique que les locaux, en cas d'arrestation, sont toujours tirés d'affaire par leurs proches, tandis que les réfugiés qui se trouvent dans une situation similaire souffrent car il est probable que personne ne sera là pour les tirer d'affaire.
Il appelle les nations à s'abstenir de traiter les réfugiés et les migrants comme des personnes indignes en déclarant : "L'appel à "un nous toujours plus large" invite toutes les nations qui accueillent des personnes et des communautés déplacées à compatir avec ceux qui fuient les effets des guerres, de la pandémie, du chômage et d'autres catastrophes."
Le père Kembo ajoute : "En raison du manque de documents de la part de certaines personnes déplacées et des migrants, leurs ambassades respectives ignorent la présence de leur propre peuple dans le pays d'accueil, et certains restent en prison plus longtemps qu'ils ne le devraient."
Le responsable du CPLO met en garde contre la sous-estimation des problèmes que rencontrent les réfugiés, en mettant l'humanité au défi d'adopter un esprit "un nous toujours plus large", car tout le monde est un réfugié potentiel.
"Il convient toutefois de noter que les risques et les souffrances des migrants ne peuvent être sous-estimés, allant des abus sexuels aux faux emprisonnements, en passant par la traversée de rivières infestées de crocodiles, le vol, la déportation et l'inculpation", déclare le père Kembo.
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Il ajoute : "Les défis liés à la frontière annuelle entre le Zimbabwe et l'Afrique du Sud et la crise des permis ne sont que la partie émergée de l'iceberg de ce que les migrants du monde entier pourraient vivre."
Il note que la Journée thmondiale des migrants et des réfugiés de l'année dernière était l'une des occasions les plus attendues, mais qu'elle a malheureusement été entravée par la pandémie de COVID-19 et les idées fausses qui ont accompagné le vaccin, rendant ainsi la célébration inefficace.
"La pandémie a affecté les moyens de subsistance des personnes déplacées, et a fait apparaître de nouveaux moyens de compléter le revenu familial", explique le prêtre catholique.
Il ajoute : "La nation hôte, en protégeant les communautés et les citoyens, a probablement eu un droit de regard sur la façon dont les communautés hébergées se sont étendues à d'autres parties du pays et même au-delà."
Les pays d'accueil doivent comprendre les raisons qui poussent les gens à fuir leur pays ou leur maison afin de pouvoir voir la vie du point de vue des personnes déplacées, conseille le père Kembo.
"La vie des réfugiés et des migrants dépend tellement de l'hôte et de ceux qui les soutiennent, et ne pas le faire ne fait que hanter la communauté d'accueil", explique le père Kembo, et ajoute : "Aujourd'hui, je dépends de vous, demain vous ou votre progéniture, pourrez dépendre de moi, et c'est le voyage vers un nous toujours plus large."