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Que les élections partielles de 2022 reflètent une nation "unie dans la diversité" : Les leaders chrétiens au Zimbabwe

Les leaders chrétiens du Zimbabwe, sous les auspices du Zimbabwe Heads of Christian Denominations (ZHOCD), appellent le peuple de Dieu dans cette nation d'Afrique australe à prier pour que les prochaines élections partielles reflètent un pays "uni dans la diversité".

Dans une déclaration du mercredi 9 février, les responsables de la ZHOCD expriment leur optimisme quant au fait que les élections partielles prévues le 26 mars "influenceront positivement les processus électoraux plus larges qui auront lieu lors des élections harmonisées de 2023".

"Nous prions pour que les élections partielles soient le reflet de la Nation que Dieu a envisagée pour nous, une Nation unie dans la diversité", disent les responsables dans la déclaration partagée avec ACI Afrique.

Les dirigeants chrétiens, parmi lesquels figurent des membres de la Conférence des évêques catholiques du Zimbabwe (ZCBC), promettent d'engager le dialogue afin de s'assurer que les questions émanant des élections partielles soient abordées.

En tant qu'Église, nous continuerons à nous engager dans des processus de dialogue qui garantiront que les questions émergentes liées au processus des élections partielles seront traitées de manière exhaustive", déclarent les responsables de la ZHOCD dans le communiqué.

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Les dirigeants soulignent la nécessité de prier dans toute élection avant, pendant et après l'exercice, en disant que la prière signifie que, bien que les élections soient une activité humaine, "c'est Dieu qui connaît le cœur des gens et peut donc diriger les électeurs."

133 élections partielles sont prévues à l'Assemblée nationale et dans les collectivités locales du Zimbabwe, la plupart d'entre elles étant devenues vacantes à la suite de la révocation de députés et de conseillers municipaux par le parti d'opposition MDC-T.

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a annoncé que le 26 mars serait la date des élections partielles destinées à pourvoir les sièges vacants à l'Assemblée nationale et dans diverses autorités locales du pays.

En 2020, la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) avait suspendu la tenue des élections partielles conformément à la réglementation gouvernementale COVID-19, interdisant les grands rassemblements pour freiner la propagation de la pandémie.

Selon les responsables de la ZHOCD, les sièges soumis à des élections partielles sont devenus vacants suite au rappel de certains parlementaires et représentants des autorités locales, tandis que d'autres sont dus à des causes naturelles.

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Les responsables reconnaissent également le processus de nomination qui a eu lieu le 26 janvier et disent qu'il a été bien fait puisque la campagne des candidats est déjà en cours.

"Nous savons que le processus de nomination pour les élections partielles s'est déroulé le 26 janvier 2022, conformément aux dispositions des lois électorales du Zimbabwe", déclarent les responsables, qui ajoutent : "Le processus s'est bien déroulé et la campagne des candidats a déjà commencé".

Les dirigeants chrétiens expriment leur compréhension du fait que les élections sont un processus constitutionnel, qui, selon eux, vise à garantir que les électeurs conservent le pouvoir de choisir leurs représentants au Parlement ou dans les collectivités locales.

Dans leur déclaration du 9 février, les dirigeants chrétiens disent qu'ils trouvent encourageant que des citoyens de tous bords politiques se préparent à participer à l'exercice des élections partielles.

Ils expriment leur optimisme quant au fait que les élections partielles, tout comme les autres élections dans le pays, seront guidées par le "secret du vote" et le "principe de non-discrimination" car "les électeurs doivent pouvoir voter sans tenir compte de leur race, sexe, allégeance politique, religion, origine nationale, langue ou toute autre base".

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Les responsables de la ZHOCD plaident également pour "la promotion de la paix par toutes les parties prenantes", y compris les chefs religieux et les citoyens, qui, selon eux, devraient être prioritaires.

Ils appellent également à un comportement professionnel et non partisan des forces de sécurité dans l'exercice de leurs fonctions constitutionnelles dans le contexte des élections.

Ils préconisent également que la constitution du pays et la loi électorale restent les principaux documents d'orientation des processus électoraux.

D'autres lignes directrices pour les élections partielles comprennent "un dialogue électoral inclusif et soutenu qui accompagne les élections partielles afin que les questions émergentes et existantes soient abordées de manière pacifique".

Les dirigeants chrétiens du Zimbabwe souhaitent en outre que "l'organe de gestion des élections et les autres institutions concernées fournissent des informations opportunes, précises et complètes à l'électorat afin de lui permettre de prendre des décisions éclairées tout au long de la période électorale".

Silas Isenjia