Personne n'a le droit de détruire la vie humaine, affirme un archevêque tanzanien qui déplore la hausse des cas de meurtres

L'augmentation des meurtres montre que les Tanzaniens "ont peut-être oublié la valeur de la vie", ajoute le membre de l'Ordre des Frères Mineurs, Capucins (OFM Cap.).

Tout en déclarant qu'il n'a pas de réponses définitives quant à la raison de l'augmentation des meurtres dans le pays, l'archevêque de 68 ans dit qu'il présume que les meurtres se produisent parce que les gens ignorent "la vision positive et précise de la vie".

"Il est également possible que le stress de notre économie nous rende incapables d'examiner les problèmes correctement et de leur accorder l'attention requise", ajoute-t-il.

Quelle que soit la raison des tueries, le chef de l'Église catholique affirme que le pays connaît "un défi, une crise sociale".

"Il y a un endroit où nous avons fait fausse route", déclare l'Ordinaire de Dar es Salaam dans la vidéo publiée le 13 février par la Conférence épiscopale de Tanzanie (TEC).

Pour remédier à ce problème, Mgr Ruwa'ichi appelle tous les Tanzaniens à "réfléchir à notre regard sur nos vies et nos valeurs."

Il exhorte également les adultes de la nation est-africaine à réexaminer les valeurs qu'ils transmettent à la jeune génération.

"Quelles valeurs les enfants et les jeunes ont-ils dès l'enfance ?", pose-t-il, et observe : "Nous avons perdu la conscience et l'attitude d'élever correctement les enfants."

"Nous sommes invités à nous regarder profondément et à voir où nous sommes, d'où nous venons, où nous allons et comment nous voulons atteindre notre destination", déclare Mgr Ruwa'ichi, ajoutant que les événements en Tanzanie ne doivent pas être pris à la légère.

"Il est important de prendre les choses au sérieux", déclare l'archevêque de Dar es Salaam dans l'enregistrement vidéo du 13 février.