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Pour favoriser la justice sociale, la Zambie "doit développer les opportunités économiques" : selon les jésuites

La Zambie peut favoriser la justice sociale par l'expansion des "opportunités économiques et la diversification", ont déclaré les responsables du Centre jésuite de réflexion théologique (JCTR) de ce pays d'Afrique australe dans leur message pour la Journée mondiale de la justice sociale.

La Journée mondiale de la justice sociale est un événement annuel célébré le 20 février depuis qu'elle a été déclarée par les Nations unies (ONU) à la suite de la révision de la Déclaration de Copenhague et du Programme d'action pour le développement social le 26 novembre 2007.

Le 10 juin 2008, l'Organisation internationale du travail (OIT) a approuvé la déclaration de l'ONU sur la justice sociale pour une mondialisation équitable, une déclaration qui serait "devenue une puissante réaffirmation des valeurs de l'OIT qui œuvre à la réalisation du progrès et de la justice sociale dans le contexte de la mondialisation".

La célébration de cette année a été placée sous le thème "Atteindre la justice sociale par l'emploi formel".

Dans leur déclaration du lundi 21 février à l'occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, les responsables du JCTR affirment que pour que la Zambie "crée des emplois pour l'avenir, le pays doit développer les opportunités économiques et la diversification. Ce sera un moyen sûr de promouvoir la justice sociale et de commémorer la Journée mondiale de la justice sociale".

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Ils ajoutent que le thème de la célébration de cette année renforce l'urgence de la création d'emplois comme moyen d'élargir les opportunités économiques pour tous, alors que la nation d'Afrique australe s'engage dans la reprise après les défis du COVID-19.

Les responsables de l'institut de recherche basé en Zambie ajoutent que "la justice sociale n'est possible que si des mesures efficaces sont prises pour remédier aux inégalités croissantes telles que l'accès inégal aux droits économiques, sociaux et culturels".

Les responsables du JCTR apprécient le gouvernement zambien pour avoir révisé le salaire minimum et les conditions d'emploi et pour avoir introduit d'autres politiques dans les secteurs de la santé et de la protection sociale, affirmant que ces initiatives ont largement contribué à protéger les citoyens des difficultés économiques.

"Bien que l'emploi décent et la création d'emplois soient une priorité au centre des plans du gouvernement, conformément à la Vision 2030 à long terme", affirment les chercheurs jésuites, "il y a eu une faiblesse persistante en ce qui concerne la mise en œuvre et la mesure de la création d'emplois."

L'un des défis persistants est la "non-présentation des objectifs de création d'emplois dans tous les budgets nationaux (à côté des objectifs macroéconomiques de croissance économique et d'inflation)", disent-ils.

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Pour relever ce défi, les responsables du JCTR exhortent le gouvernement dirigé par Hakainde Hichilema à faire des efforts délibérés "pour définir clairement des stratégies dans le huitième plan de développement national sur la façon dont le gouvernement va atteindre les objectifs de création d'emplois. La gestion et les investissements en vue de la création d'emplois décents en Zambie restent impératifs et ne peuvent être laissés au hasard."

Ils ajoutent : "Des mesures telles que celles contenues dans le Code de l'emploi n°3 de 2019 qui visent à créer de meilleures conditions pour les travailleurs et à garantir une norme minimale, exigent qu'il y ait d'abord une création d'emplois."

Il y a "un grand besoin" de commencer à rendre compte des objectifs de création d'emplois dans tous les budgets nationaux, affirment les responsables du JCTR dans leur déclaration du 21 février.

Si les universitaires reconnaissent que le travail humain est un facteur important de la transformation économique, ils notent toutefois que la main-d'œuvre ne doit pas être considérée "entièrement comme un facteur de production sans tenir compte de son visage humain."

"Toute personne a droit à des opportunités qui l'aident à gagner sa vie sans avilir ou porter atteinte à la dignité d'un individu", affirment les JCTR, et poursuivent : "La création d'emplois décents offre donc aux citoyens de la nation des formes de moyens de subsistance durables où ils ont accès à des revenus pour demander des biens et des services qui leur permettent de vivre dignement."

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Magdalene Kahiu