Les évêques catholiques du Ghana invitent les fidèles à renforcer les liens familiaux pendant le Carême

Ils affirment que les fidèles ont la responsabilité d'accueillir les personnes rejetées par les membres de leur famille et même par la société dans son ensemble dans le cadre de la célébration du carême qui a débuté le 2 mars.

"Quelle que soit la tristesse que l'on éprouve à l'idée d'avoir été rejeté par sa famille, ses amis ou la société, nous devons aider ces personnes à trouver réconfort et consolation en Dieu qui connaît le nombre de cheveux sur nos têtes", affirment les évêques catholiques du Ghana dans leur déclaration du 1er mars. 

Ils ajoutent : "Dans l'esprit de participation, nous devrions aspirer à surmonter l'esprit d'individualisme et l'attitude d'apathie dont font preuve certains membres de l'Église."

Les membres du GCBC affirment que les fidèles devraient exprimer leur soutien mutuel comme une motivation et une inspiration pendant le Carême et que cette période devrait favoriser la convivialité.

"Cette façon vivante d'exprimer la connaissance intime, l'attention, le soin et le soutien de Dieu pour chacun d'entre nous devrait être notre motivation et notre inspiration chrétienne en cette période et au-delà", déclarent les évêques catholiques.

Ils expliquent : "Nous devons donner notre temps, notre attention, notre talent, nos soins et nos conseils pour nous soutenir et nous aider les uns les autres. Le moment de tristesse le plus profond doit devenir pour nous un moment d'unité."

Les évêques font référence à l'admonition de Saint Augustin aux chrétiens de chercher à s'associer avec ceux qui sont séparés de l'église et disent que dans l'esprit de la communion, ceux qui sont encore dans l'église doivent s'affliger pour les séparés en disant qu'ils sont encore "nos frères".

"Mes amis, nous devons pleurer sur eux comme sur nos frères. Qu'ils le veuillent ou non, ils sont nos frères, et ils ne cesseront de l'être que lorsqu'ils ne diront plus 'Notre Père'", disent-ils.

Dans leur déclaration du 1 mars, les membres du GCBC soulignent la nécessité pour le peuple de Dieu, en tant que "peuple élu", de partager la souffrance du serviteur du Seigneur, qui est, selon eux, la clé du salut de l'humanité.

Ils affirment en outre que la vocation du peuple de Dieu est un cheminement qui implique une conversion intérieure constante et que le Carême est l'une des occasions qui déclenchent le changement.

"Le temps du Carême est un moment où nous sommes appelés à embrasser l'abondance de la grâce rénovatrice. Il nous est enjoint de mourir continuellement au péché et à nous-mêmes, de purifier notre esprit et de vivre dans la joyeuse espérance de la célébration des mystères de notre rédemption. Nous devons apporter une réponse humaine à l'initiative divine de nous inviter à Lui", affirment les évêques catholiques du Ghana dans leur déclaration de mars.