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Le pape François déclare que la visite papale dans la capitale ukrainienne, Kiev, est "sur la table"

Le pape François a déclaré samedi qu'une visite papale à Kiev était "sur la table", ce qui laisse entrevoir la possibilité d'une intensification spectaculaire des efforts diplomatiques et spirituels déployés par le Saint-Siège pour mettre fin aux combats qui font rage en Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie le 24 février.

Le pape s'est prononcé à plusieurs reprises en faveur de la paix en Ukraine lors de ses audiences générales et de ses discours à l'Angélus depuis le début des violences. Sur le vol papal en route pour Malte, on a demandé au pape s'il envisageait d'accepter une invitation des autorités de Kiev à se rendre dans la capitale ukrainienne assiégée, un voyage que le nonce apostolique en Ukraine a déclaré possible d'un point de vue logistique, bien que peu probable étant donné les dangers associés à tout rassemblement public dans la ville.

"Oui, c'est sur la table", a répondu le pape François, selon le correspondant de NBC News, Claudio Lavanga.

Le pape François a salué un groupe de réfugiés de guerre ukrainiens samedi matin avant de se rendre à l'aéroport pour le vol vers Malte, son premier vol papal de 2022.

Le groupe de 15 réfugiés était composé de mères et d'enfants qui ont trouvé refuge en Italie après l'invasion totale de leur pays par la Russie.

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Parmi les réfugiés se trouvait une mère de deux enfants, âgés de cinq et sept ans. Elle est venue en Italie pour une opération du cœur de sa fille, selon le Vatican le 2 avril.

Le pape a rencontré le groupe à la Casa Santa Marta, sa résidence au Vatican, en compagnie de l'aumônier papal, le cardinal Konrad Krajewski, qui a été l'envoyé du pape en Ukraine.


Dans son discours aux autorités civiles à Malte samedi, le pape a continué à condamner la violence en Ukraine, appelant à "la modération humaine devant l'agression infantile et destructrice qui nous menace, devant le risque d'une guerre froide élargie qui peut étouffer la vie de peuples et de générations entières".

"Cet infantilisme, malheureusement, n'a pas disparu. Elle a resurgi avec force dans les séductions de l'autocratie, dans les nouvelles formes d'impérialisme, dans l'agressivité généralisée, dans l'incapacité de construire des ponts et de partir des plus pauvres parmi nous", a-t-il dit.

"Une fois de plus, un potentat, tristement prisonnier de revendications anachroniques d'intérêts nationalistes, provoque et fomente des conflits, alors que les gens ordinaires ressentent la nécessité de construire un avenir qui sera partagé, ou ne sera pas du tout", a-t-il ajouté.

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"Maintenant, dans la nuit de la guerre qui s'abat sur l'humanité, s'il vous plaît, ne laissons pas le rêve de la paix s'estomper."

Courtney Mares