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Les évêques catholiques du Ghana appellent à la prudence après la levée de la barrière COVID-19 par le gouvernement

Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC). Crédit : GCBC Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC). Crédit : GCBC

Les évêques catholiques du Ghana ont appelé le peuple de Dieu dans ce pays d'Afrique de l'Ouest à rester prudent face au COVID-19 après que le Président du pays ait annoncé l'assouplissement des restrictions mises en place pour contenir la propagation de la maladie.

Le 27 mars, le président Nana Akufo-Addo a annoncé l'assouplissement des restrictions liées au COVID-19 qui couvrent les activités de culte, de divertissement et de transport à l'intérieur du pays. Le chef de l'État a également déclaré que le port de masques dans les lieux publics n'était plus obligatoire.

Dans leur déclaration du lundi 4 avril, les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) "exhortent chacun à être prudent et à éviter les actions et les comportements qui pourraient potentiellement constituer un risque".

"Chaque évaluation et décision devrait toujours être prise en accord avec la Conférence épiscopale, qui prendra en considération les règlements que les autorités civiles compétentes des différents pays adoptent", indiquent les évêques catholiques du Ghana dans leur déclaration collective signée par le président de la GCBC, Mgr Philip Naameh, de l'archidiocèse de Tamale.

Toutefois, les dirigeants de l'Église catholique du Ghana invitent les membres du clergé à "conseiller aux paroissiens de porter des masques faciaux, en particulier lors des célébrations en intérieur" et à encourager le lavage des mains et l'utilisation de désinfectants pour les mains.

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Les prêtres ont également été invités à "encourager ceux qui n'ont pas été vaccinés à le faire".

Les membres du GCBC ajoutent que "les premiers secours ou le personnel médical COVID-19 mis en place pendant la pandémie doivent rester actifs."

"Compte tenu du ralentissement en cours de la pandémie", indiquent les évêques catholiques du Ghana, "nous n'avons pas l'intention de proposer d'autres directives pour les célébrations de la Semaine sainte."

Dans leur déclaration du 4 avril, les membres du GCBC offrent des directives pour la célébration de la Semaine sainte, qui commence le dimanche des Rameaux, également connu sous le nom de dimanche de la Passion.

"Les prêtres sont encouragés à utiliser les options données dans le Missel romain pour le dimanche des Rameaux, le jeudi saint, le vendredi saint et le samedi saint", indiquent les évêques catholiques du Ghana.

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Ils demandent également le maintien de la "réception de la Sainte Communion dans la main".

"Lorsqu'un paroissien souhaite recevoir la Sainte Communion sur la langue, cela ne doit pas être refusé mais fait pour éviter de toucher la langue", disent-ils.

Dans leur déclaration collective du 4 avril, les membres du GCBC appellent également les Ghanéens à prier pour la paix dans la région de Kusasi-Mamprusi suite à la résurgence du conflit de Bawku.

Les responsables de l'Église catholique exhortent également les Ghanéens à prier pour que cessent l'insurrection de Boko Haram et les pertes de vies humaines au Nigeria, la violence entre l'Ukraine et la Russie, et pour que cessent la faim et la souffrance en Somalie et dans d'autres endroits confrontés à des défis similaires.

Magdalene Kahiu