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À Pâques, l'humanité est "restaurée à l'image, à la ressemblance de Dieu" : selon un archevêque d'Afrique du Sud

Mgr Buti Joseph Tlhagale, archevêque de l'archidiocèse de Johannesburg en Afrique du Sud. Crédit : Sacred Photos ZA/Sheldon Reddiar Mgr Buti Joseph Tlhagale, archevêque de l'archidiocèse de Johannesburg en Afrique du Sud. Crédit : Sacred Photos ZA/Sheldon Reddiar

La célébration de Pâques commémore l'événement qui a restauré l'image et la ressemblance de l'humanité avec Dieu, qui avaient été établies à la création et perdues avec le péché originel, a déclaré un archevêque catholique d'Afrique du Sud.

Pâques "nous rappelle que les hommes et les femmes sont restaurés à l'image et à la ressemblance de Dieu", a déclaré Mgr Buti Joseph Tlhagale.

Mgr Tlhagale, qui présidait la messe chrismale dans son archidiocèse de Johannesburg, a expliqué que "l'image et la ressemblance de Dieu avaient été perdues à cause du péché d'Adam. Maintenant, par la mort et la résurrection du Christ, l'image d'être comme Dieu de la ressemblance de Dieu est restaurée en chacun de nous dans sa plénitude."

"Par le mystère de l'incarnation, par l'amour de Dieu, le Christ, le nouvel Adam, est la lumière qui montre, qui révèle le statut, l'honneur, la gloire dont est doté chaque personne sur chacun de nous", a déclaré l'archevêque catholique sud-africain.

Il a souligné la nature rédemptrice de la saison de Pâques.

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Les célébrations de Pâques "nous rappellent avec force que tout a été fait par lui, que tout a été racheté par lui, qu'il est la tête de l'Église et que nous sommes membres de son corps, et que Jésus-Christ est le centre de nos vies", a déclaré l'archevêque sud-africain en référence à la personne de Jésus-Christ.

"Cette période de Pâques est aussi une période de renouvellement, de revigoration, une période qui donne ou devrait donner la vie à chacun d'entre nous", a déclaré l'Ordinaire de l'archidiocèse de Johannesburg, qui est également l'évêque de liaison pour les migrants et les réfugiés de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC), lors de la messe chrismale du 14 avril.

S'adressant aux membres du clergé, Mgr Tlhagale a fait référence à la première lettre encyclique du Pape Jean-Paul II, qui a fourni un plan directeur pour son pontificat en explorant les défis humains contemporains et surtout les solutions proposées qui, selon lui, seraient fondées sur une compréhension plus profonde de la personne humaine.

"Le temps de Pâques est un moment idéal pour revisiter l'encyclique du pape Jean-Paul II sur la rédemption de l'humanité, Redemptor Hominis", a déclaré le chef de l'Église catholique, qui dirige l'archidiocèse de Johannesburg depuis juin 2003.

Dans sa lettre encyclique, a déclaré Mgr Tlhagale, le pape Jean-Paul II "nous supplie, nous exhorte, nous encourage, nous enjoint, à nous tous, à chacun d'entre nous, de nous approprier, d'assimiler, de faire partie de nous, de notre être même."

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L'archevêque, âgé de 75 ans, a encouragé les membres du clergé placés sous sa responsabilité pastorale à rechercher l'amour et la miséricorde de Dieu, par la réconciliation avec Dieu le Père qui a donné son Fils unique Jésus-Christ pour l'amour de l'humanité.

Pour le bien de l'humanité, pour le bien de chacun d'entre nous, a déclaré Mgr Tlhagale, "Dieu a fait de son fils unique le péché, Lui qui ne connaissait pas le péché, et par la crucifixion de son fils unique, Dieu révèle son amour et sa miséricorde à chacun d'entre nous. Jésus-Christ est donc l'incarnation de l'amour et de la miséricorde de Dieu le père."

L'Ordinaire du lieu de Johannesburg a exhorté le peuple de Dieu sous sa responsabilité pastorale à "faire du mystère pascal de la crucifixion et de la mort du Christ une partie intégrante de notre être sur cette terre".

Le mystère pascal doit "donner un sens, tout au long de notre cheminement spirituel, à ces enseignements de l'Évangile sur nous-mêmes et sur notre relation avec Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit", a encore dit Mgr Tlhagale.

Il a poursuivi : "Nous sommes invités par l'Évangile à nous rapprocher de plus en plus du Christ ; après tout, le Christ est celui qui rachète ou par lequel chacun de nous reçoit en quelque sorte un gage, une garantie de vie éternelle."

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Cette année, la messe chrismale de l'archidiocèse de Johannesburg a vu la participation des laïcs pour la première fois après deux ans de confinement dû à la pandémie de COVID-19.

Sheila Pires