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Les dirigeants chrétiens du Nigeria annoncent une prière de trois jours pour des élections pacifiques en 2023

Les dirigeants chrétiens du Nigeria ont annoncé trois jours de prière nationale consacrant la nation ouest-africaine à la paix avant les élections générales de 2023.

Dans une déclaration du mardi 3 mai, les responsables de l'Association chrétienne du Nigeria (CAN) affirment que l'initiative de prière de trois jours, qui doit commencer le 13 mai, sera organisée simultanément par toutes les confessions.

Dans cette déclaration, les responsables de la CAN affirment que les chrétiens du Nigeria "doivent demander avec passion au Seigneur que nos dirigeants politiques ne mettent pas le feu à la nation ou ne la déchirent pas par leurs actions politiques insensibles qui n'ont pas pris en considération nos complexités à l'approche des élections de 2023".

Ils ajoutent que les chrétiens devraient prier "pour que Dieu continue d'être avec l'arbitre électoral, la CENI (Commission électorale nationale indépendante), pour qu'il tienne bon sans un iota de partialité en s'assurant que les élections sont libres et équitables".

Les dirigeants chrétiens, qui comprennent des représentants de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN), demandent aux disciples du Christ dans la nation ouest-africaine de prier pour que les électeurs se déplacent en grand nombre et votent pour les bons dirigeants.

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Ils demandent en outre aux chrétiens de prier "pour que Dieu juge à juste titre toute personne qui, par égoïsme, prévoit de semer le chaos lors des prochaines élections, quel que soit son rang dans la nation".

Les électeurs nigérians seront appelés à voter pour le président, le vice-président, les sénateurs et les députés lors des scrutins qui doivent se dérouler entre février et mars 2023.

Les élections générales dans la nation la plus peuplée d'Afrique ont été décrites comme importantes pour le continent et le reste du monde. En décembre dernier, la haut-commissaire britannique au Nigeria, Catriona Liang, a déclaré : "Pour le Nigeria, l'Afrique et le monde, le résultat et le déroulement des élections de 2023 sont importants".

Mme Liang a ajouté : "Le monde se penchera sur cette élection ; sera-t-elle relativement sûre, se déroulera-t-elle relativement bien, et le résultat sera-t-il celui auquel croit la population du pays ?"

Dans la déclaration du 3 mai, les représentants des dirigeants chrétiens du Nigeria exhortent les citoyens de la nation ouest-africaine à prier pour que l'insécurité prenne fin dans le pays.

Plus en Afrique

Le Nigeria connaît l'insécurité depuis 2009, date du début de l'insurrection de Boko Haram.

Depuis lors, le groupe, l'un des plus grands groupes islamistes d'Afrique, organise des attaques terroristes aveugles contre diverses cibles, notamment des groupes religieux et politiques ainsi que des civils.

Dans la dernière déclaration, les responsables de la CAN exhortent les chrétiens à prier "pour que le gouvernement mette fin à l'effusion quotidienne de sang d'innocents et à d'autres actes violents au Nigeria, et pour une intervention divine".

Les chrétiens doivent demander au Seigneur de "nous montrer de la miséricorde en tant que nation concernant le sang d'innocents déjà versé dans cette nation, qui appelle Dieu à la vengeance", déclarent les responsables du CAN dans leur déclaration du 3 mai dans laquelle ils annoncent l'initiative de prière de trois jours.

Ils ajoutent que le peuple de Dieu au Nigeria doit appeler le Seigneur à "amener les terroristes, les tireurs, les bandits, les kidnappeurs et autres personnes violentes parmi nous à abandonner leurs mauvaises habitudes et à donner du répit à cette nation".

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Annonçant cette initiative de prière de trois jours, les responsables de la CAN encouragent les chrétiens à prier pour que l'armée nigériane ait le dessus pour maîtriser les terroristes et autres personnes violentes qui sèment le chaos dans le pays.

Ils demandent en outre aux chrétiens de prier "pour que notre génération fasse l'expérience d'un nouveau Nigéria où règnent l'équité, la justice et les personnes sans distinction de groupe ethnique, de religion ou d'affiliation politique".

Magdalene Kahiu