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Une entité catholique au Soudan du Sud lance un appel à l'aide pour la formation d'infirmières et sages-femmes

Certains étudiants en médecine à l'Institut catholique de formation en santé (CHTI) dans le diocèse de Wau au Soudan du Sud. Crédit : Solidarité avec le Soudan du Sud (SSS) Certains étudiants en médecine à l'Institut catholique de formation en santé (CHTI) dans le diocèse de Wau au Soudan du Sud. Crédit : Solidarité avec le Soudan du Sud (SSS)

Un responsable de Solidarité avec le Soudan du Sud (SSS), une entité catholique du Soudan du Sud, lance un appel à un soutien accru pour continuer à offrir des bourses d'études aux étudiants en médecine du Catholic Health Training Institute (CHTI).

SSS est une initiative de l'Union internationale des Supérieurs généraux (UISG) et de l'Union des Supérieurs généraux (USG) qui a été créée en réponse à une demande des membres de la Conférence des évêques catholiques du Soudan (SCBC).

Dans une interview accordée à ACI Afrique le jeudi 19 mai, le directeur exécutif du SSS a déclaré que ce soutien permettrait à l'institution qui forme des infirmières et des sages-femmes de prendre en charge les étudiants des différents diocèses catholiques du pays.

"Nous cherchons à être soutenus par les organisations donatrices, principalement en Europe et dans d'autres pays, car nous rencontrons de légères difficultés financières cette année", a déclaré le père Jim Greene à ACI Afrique.

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Le père Greene a ajouté : "Nous faisons appel à votre générosité d'une manière particulière cette année, sachant que nos infirmières et sages-femmes font une différence importante dans la vie de nombreuses personnes dans notre pays".

"Nous avons adressé cet appel principalement aux congrégations religieuses, en particulier aux congrégations religieuses internationales", a déclaré le directeur du SSS, avant d'ajouter : "Nous l'avons également adressé, par le biais de notre site Web, à d'autres groupes qui seront intéressés par notre financement, et en fait, nous sommes prêts à accepter de l'argent de ces groupes qui ont de la bonne volonté."

Le CHTI qui est hébergé par le diocèse catholique de Wau compte 131 étudiants inscrits aux cours d'infirmières et de sages-femmes.

Dans l'interview du 19 mai avec ACI Afrique, le Père Greene a déclaré : "Dans le dernier calcul que nous avons fait hier (mercredi 17), nous aurions besoin de cent mille dollars américains supplémentaires pour nous permettre de terminer cette année."

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Le membre du Missionnaire d'Afrique (Pères Blancs) a ajouté : "Nous sommes préoccupés par l'augmentation du coût de la nourriture qui constitue pour nous une dépense supplémentaire que nous n'avions pas prévue. Nous avons également un certain nombre de salaires locaux que nous devons payer."

"Nous nous attaquons à ce manque à gagner et nous espérons que d'ici l'année prochaine 2023, nous aurons mis en place un plan financier qui nous permettra de continuer comme avant", a-t-il expliqué, avant de poursuivre : "Nous offrons le transport, la gratuité de la pension et du déjeuner, ainsi que la gratuité de l'enseignement de troisième niveau, ce qui est assez entreprenant."

"Nous avons déjà reçu un témoignage considérable de solidarité de la part de certaines congrégations religieuses et nous tendons la main chaque semaine à d'autres groupes. Nous recevons beaucoup d'intérêt et d'énergie positive et nous obtenons un certain engagement financier", a déclaré le directeur de l'initiative de l'UISG et de l'USG.

Il a exprimé l'espoir que "nous atteindrons notre objectif à la fin de l'année".

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Le directeur exécutif de SSS a également mis en avant un projet agricole dans l'État d'Équatoria occidental du Soudan du Sud, indiquant que des discussions avec des partenaires étaient en cours pour prolonger le programme de trois ans.

"Nous sommes actuellement en négociation avec certains donateurs pour prolonger ce programme de trois ans. Nous espérons être en mesure d'offrir plus d'enseignement sur notre ferme modèle", a déclaré le Père Greene à ACI Afrique lors de l'interview du 19 mai.

Faisant référence à l'insécurité dans la région, le directeur du SSS a déclaré qu'ils travaillent avec l'Eglise pour sécuriser l'environnement après l'incident de l'année dernière où les activités du SSS à Remenze ont été arrêtées pendant trois mois suite à des cas de vol.

"Nous essayons maintenant d'aborder avec le diocèse la meilleure façon de maintenir un environnement sécurisé pour la communauté religieuse, les agriculteurs et la communauté locale", a déclaré le Père Greene.

Patrick Juma Wani