Le secrétariat de la Conférence des évêques catholiques au Soudan du Sud pillé lors d'un cambriolage nocturne

En ce qui concerne les voleurs de la nuit, il a déclaré : "Ils ont pénétré dans cinq bureaux. Dans mon bureau, ils ont emporté l'ordinateur portable, le disque dur externe, quelques mémoires flash et de l'argent".

"Ils ont retourné les choses dans tous les sens et ont laissé le bureau en mauvais état", a déclaré le père Suleiman, avant d'ajouter : "Les bureaux du département des finances et du directeur de Caritas ont été les plus détruits et pillés, car deux étagères ont été détruites."

Alors que les personnes impliquées dans le vol n'ont pas encore été identifiées, le prêtre catholique soudanais a déclaré : "Ces personnes semblent être avec nous parce que personne n'aura une telle expérience pour localiser les lieux."

Il a condamné le vol, déclarant : "C'est vraiment très mauvais pour l'Église catholique parce que des personnes sans foi viennent détruire l'institution de l'Église."

"Quelqu'un sans foi ne sait pas que ce que nous faisons est pour l'Église universelle", a déclaré le secrétaire général du SCBC lors de la conférence de presse du 25 mai à Juba.

Il a ajouté : "Je suis le secrétaire général du Soudan et du Sud Soudan, ce qui signifie qu'ils ont gâché le travail et l'image du Secrétariat parce que je tiens un document officiel dans mon ordinateur."

Le père Suleiman a exprimé la crainte que "les documents soient exposés et que j'aie des rapports inachevés des donateurs ; comment vais-je faire pour rapporter à nouveau."

"C'est un défi pour moi de dire aux donateurs que l'ordinateur portable a été volé et que je ne peux pas faire de rapport", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous avons signalé l'incident à la police et les enquêteurs sont venus et m'ont suivi à l'hôpital avec le gardien."

"J'espère que la justice prévaudra", a déclaré le responsable de la SCBC aux journalistes, et a exhorté les agences et autorités sud-soudanaises compétentes à "se pencher sur l'incident qui vise les institutions de l'Église, car cela donne aux gens un sentiment d'insécurité et les rend réticents à écrire des projets pour le développement du pays."

"Les gens doivent être des personnes qui craignent Dieu parce que si vous faites de telles choses, cela affectera votre foi", a déclaré le prêtre catholique soudanais lors de la conférence de presse du 25 mai à Juba.