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Les diocèses missionnaires ont besoin de soutien pour les protocoles de prévention des abus : Cardinal du Vatican

Le cardinal Luis Antonio Tagle a déclaré que l'Église devait soutenir les diocèses missionnaires en leur fournissant l'expertise nécessaire à la mise en œuvre des protocoles de prévention des abus sexuels prescrits par le pape.

Le préfet de la Congrégation du Vatican pour l'évangélisation des peuples a déclaré lors d'une interview accordée à une chaîne de télévision française que son dicastère s'efforçait d'assurer un "suivi" auprès des conférences épiscopales catholiques concernant leurs mesures de prévention des abus.

"Peut-être que dans les églises établies, il est plus facile pour eux de former les comités, les commissions, parce qu'alors vous avez des personnes formées", a déclaré Tagle.

"Et c'est là que nous devons aider les jeunes églises, car certaines d'entre elles ne font que se développer... Elles ont besoin de psychologues. Elles ont besoin d'avocats canoniques".

Il a ajouté : "Et c'est là aussi que l'Église universelle s'entraiderait. Ceux qui ont une expertise peuvent aider à former les ressources humaines dans d'autres parties du monde."

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M. Tagle a déclaré qu'il avait constaté la nécessité de soutenir les diocèses en développement ne disposant pas d'autant de ressources après que son dicastère ait assuré le suivi et demandé aux conférences épiscopales de soumettre ce qu'elles avaient préparé en réponse au mandat du pape François de commencer à rédiger des protocoles conformément à ce qui était requis par le motu proprio Vos estis lux mundi.

Le mois dernier, le pape François a également demandé à la Commission pontificale pour la protection des mineurs de produire un rapport annuel sur ce que l'Église catholique fait dans le monde pour prévenir les abus sur les mineurs et les adultes vulnérables.

Le cardinal Tagle s'est exprimé lors d'un entretien de 30 minutes avec la chaîne de télévision KTO, publié sur YouTube le 25 mai.

Dans cette interview, le cardinal a également abordé les questions de la pauvreté, de la guerre en Ukraine et de la béatification de la bienheureuse Pauline Jaricot, qu'il a présidée le 22 mai.

Lorsqu'on a demandé au cardinal philippin s'il avait tendance à être ému et à verser des larmes pendant ses discours, M. Tagle a répondu : "Eh bien, je suppose que vous savez, verser des larmes fait partie de l'expérience humaine".

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"Lorsque les gens sont amoureux, ils versent des larmes. Lorsqu'ils sont heureux, ils versent des larmes. Quand ils souffrent, ils versent des larmes. Donc les larmes sont l'un des langages qui peuvent parler de nombreuses situations humaines, vous savez ?".

L'ancien archevêque de Manille, âgé de 64 ans, a ajouté : "Je ne sais pas si je suis simplement émotionnel, mais je suppose que lorsque je suis dans une situation, je me laisse affecter... Mais je ne pleure pas toujours.... Parfois, je ris aussi".