Le diocèse d'Ondo au Nigeria recherche des fonds "pour soulager les victimes" du massacre du dimanche de Pentecôte

Dans la déclaration, la Zenith Bank PLC est fournie pour les transferts financiers, avec 1223923743 comme compte en naira, et 5072601447 comme compte en dollar.

L'attentat du dimanche de Pentecôte a été perpétré par des hommes armés qui ont tiré sur les fidèles catholiques et fait exploser des explosifs, ont rapporté plusieurs médias au Nigeria, certains indiquant que de nombreux enfants figuraient parmi les morts.

Dans un rapport du 5 juin, le directeur des communications sociales du diocèse d'Ondo a confirmé l'attaque signalée contre la paroisse catholique nigériane et a communiqué l'appel au calme lancé par l'Ordinaire du lieu, l'évêque Jude Ayodeji Arogundade.

L'attaque contre les fidèles catholiques du diocèse d'Ondo a fait l'objet d'une condamnation nationale et internationale.

Les évêques catholiques du Nigeria ont condamné "dans les termes les plus forts l'effusion de sang innocent dans la Maison de Dieu" et ont appelé le gouvernement à traquer les "criminels responsables d'un tel acte sacrilège et barbare" et à "les traduire en justice".

"Si le gouvernement n'agit pas de manière décisive sur une question aussi grave, il encouragera la descente de l'anarchie sur notre nation", a déclaré le président de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN) dans la déclaration du 5 juin.

Les dirigeants de l'Église, sous les auspices de la Christian Association of Nigeria (CAN), ont déclaré que l'attaque était "triste, mauvaise, condamnable, scandaleuse, inacceptable et satanique" et l'ont qualifiée de "persécution brute".

La fondation pontificale catholique Aide à l'Église en détresse (AED International) s'est dite profondément choquée et a déclaré que l'incident faisait partie des "crimes contre les chrétiens" dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Des représentants du Conseil des laïcs catholiques (CLC) du Nigeria ont déclaré : "En tant que groupe chrétien et personnes directement touchées par ce triste incident, nous ne voulons pas seulement condamner cet acte barbare perpétré par ces animaux à forme humaine, mais utiliser ce moyen pour faire savoir au gouvernement que nous en avons assez de ce massacre de notre peuple et que nous avons maintenant beaucoup de mal à mâcher ce qu'ils nous ont mis de force dans la bouche. La seule option qui nous reste est de le jeter."

"Nous sommes en effet fatigués des mots ; nous voulons de l'action et l'arrestation urgente et la poursuite des auteurs de cet acte maléfique", ont déclaré les responsables du CLC dans leur déclaration du 6 juin partagée avec ACI Afrique.

Ils ont ajouté : "Nos dirigeants doivent s'élever contre le fait de se contenter de condamner cet acte en utilisant les mots surutilisés comme "traduire les auteurs en justice"."