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Les nouvelles associations publiques de fidèles nécessitent l'approbation écrite du Vatican : Pape François

Le pape François a décrété mercredi que les évêques diocésains doivent recevoir une autorisation écrite du Vatican avant d'ériger une association publique de fidèles appelée à devenir un institut religieux.

Le rescrit du pape, publié le 15 juin, stipule que l'évêque diocésain doit recevoir une "autorisation écrite" du Dicastère pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique avant d'ériger, par décret, "une association publique de fidèles en vue de devenir un institut de vie consacrée ou une société de vie apostolique de droit diocésain".

La décision, approuvée le 7 février, entre en vigueur immédiatement.

Le Code de droit canonique décrit les associations de fidèles chrétiens, qui peuvent être publiques ou privées, comme des groupes s'efforçant "dans un effort commun de favoriser une vie plus parfaite, de promouvoir le culte public ou la doctrine chrétienne, ou d'exercer d'autres œuvres d'apostolat telles que les initiatives d'évangélisation, les œuvres de piété ou de charité, et celles qui animent l'ordre temporel d'un esprit chrétien".

Elle explique que "les associations de fidèles chrétiens qui sont érigées par l'autorité ecclésiastique compétente sont appelées associations publiques."

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La nouvelle règle fait suite à un changement que le pape François a apporté au droit canonique en 2020, qui exigeait qu'un évêque ait la permission du Saint-Siège avant d'établir un nouvel institut religieux dans son diocèse.

Le pape a modifié le canon 579 du Code de droit canonique, qui concerne l'érection d'ordres et de congrégations religieuses, appelés dans le droit de l'Église instituts de vie consacrée et sociétés de vie apostolique.

La loi, qui exigeait auparavant que l'évêque diocésain consulte le Vatican avant d'accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut, a été modifiée pour exiger qu'il ait une autorisation écrite.

Ce changement a renforcé la surveillance du Vatican sur le processus.

Hannah Brockhaus