Lagos, 04 juillet, 2022 / 8:26 (ACI Africa).
Les leaders religieux et les catholiques n'ont pas été consultés dans la décision de l'Etat de Lagos au Nigeria de légaliser l'avortement par le biais de ce qui est décrit comme "l'interruption de grossesse en toute sécurité pour des indications légales", a déclaré Mgr Alfred Adewale Martins de l'archidiocèse de Lagos.
Le 29 juin, l'Etat de Lagos, par l'intermédiaire du Secrétaire permanent du ministère de la Santé, le Dr Olusegun Ogboye, a dévoilé un document de 40 pages intitulé "Lignes directrices de l'Etat de Lagos sur l'interruption sûre de grossesse pour des indications légales", qui serait destiné à justifier certains cas d'avortement.
Dans un communiqué de presse publié dimanche 3 juillet par le directeur des communications sociales de l'archidiocèse de Lagos, Mgr Adewale demande au gouvernement de l'État nigérian d'arrêter la mise en œuvre de ces directives.
"La question de l'avortement touche de près les sensibilités éthiques et religieuses et les organismes religieux n'ont pas été consultés, certainement pas les millions de catholiques qui ont toujours maintenu leur forte opposition à la légalisation de l'avortement sous quelque forme que ce soit", déclare l'archevêque nigérian dans le communiqué publié par le père Anthony Godonu.
Il ajoute : "L'Église catholique et toutes les personnes soucieuses de l'éthique s'opposent à toutes les formes de procédures d'avortement dont le but direct est de mettre fin à la vie d'un bébé dans l'utérus."