"Le message de paix doit donc rester notre priorité absolue", a déclaré Mgr Kaigama, avant d'ajouter : "La paix apporte la compréhension, l'unité, la convivialité, le pardon, la collaboration, le développement et la croissance."
L'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse d'Abuja a rappelé l'instruction de Jésus-Christ aux 72, soulignant le message de paix qu'ils devaient apporter aux maisons qu'ils visitaient.
"Aujourd'hui, Jésus nous équipe du message que nous devons apporter à notre monde : Que la paix soit avec cette maison [le monde]", a déclaré l'archevêque Kaigama.
Il a ajouté, à propos du message de paix : "Jésus sait très bien que c'est ce dont notre monde a le plus besoin : le transformer d'une culture de guerre et de haine en une culture de paix. Il nous invite à être les instruments de sa paix ; à guérir le monde de la violence."
Faisant référence à la lettre de saint Paul aux Galates, Mgr Kaigama a déclaré : "Dans la deuxième lecture, saint Paul, comme s'il s'adressait aux Nigérians, fait référence au fait que nous portons les blessures de la violence et des conflits, mais que Dieu nous assure de sa paix."
La paix pour laquelle saint Paul prie ne peut être absorbée dans le cœur des personnes, des communautés, des sociétés et du monde entier que lorsque les gens vivent en accord avec la volonté de Dieu, a-t-il ajouté, et il a ajouté : "Prêcher l'évangile signifie inévitablement prêcher l'évangile de la paix, et un croyant qui ne prêche pas la bonne nouvelle de la paix est à plaindre."
L'archevêque, qui aura 64 ans à la fin du mois, a mis au défi les candidats aux différents sièges politiques en vue des élections générales du pays en 2023 d'"inclure dans leurs calculs politiques" la manière dont ils géreront l'insécurité.
Il a déclaré : "Ceux qui aspirent à diriger ce pays doivent garder à l'esprit l'énorme situation sécuritaire actuelle et inclure dès maintenant dans leurs calculs politiques les stratégies nécessaires et les mesures délibérées pour maîtriser cette malheureuse situation sécuritaire."
"Les kidnappeurs ou les terroristes auraient l'audace d'exiger que l'argent, les denrées alimentaires, les motos et même les armes leur soient livrés en personne. De plus, le fait que les négociations se fassent par téléphone et qu'ils ne soient pas détectés en fait le plus grand mystère du Nigéria aujourd'hui", a déclaré l'archevêque Kaigama.
Il s'est tourné vers l'avenir avec espoir : "Un jour, toutes nos souffrances au Nigeria appartiendront au passé, à condition que nous fassions les bons choix politiques et que les dirigeants créent un terrain propice à une pratique démocratique transparente et juste".
